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Lignes temporelles multiples
(informations couvrant une ou plusieurs lignes temporelles)
Memory Alpha texte Les événements des séries "Discovery", "Short Treks" et "Strange New Worlds" (23ème siècle) sont censés se dérouler dans la ligne temporelle "Prime" selon les producteurs. Toutefois, de nombreux éléments (réécriture visuelle, changement d'acteurs y compris leur ethnicité, modifications mineures éventuellement justifiables, ...) montrent qu'il s'agit d'une ligne temporelle distincte, probablement causée par les multiples voyages temporels. Toutefois, compte tenu des informations connues à ce jour, on peut considérer qu'elle est sensiblement très proche de la ligne temporelle Prime, impliquant que les évènements sont identiques, à l'exception probable de détails.
** Cette distinction est laissée à l'appréciation de chacun. **

Ce personnage dispose de plusieurs alter-égos: voir Christopher Pike (miroir), Christopher Pike (KTL) dans la ligne temporelle Kelvin.

Christopher Pike était un membre de Starfleet. Il était le capitaine de l'USS Enterprise NCC-1701 durant plusieurs années, succédant au capitaine Robert April et précédant le capitaine James T. Kirk, au 23ème siècle.

Jeunesse[]

Christopher est né dans la ville de Mojave sur Terre, où il passa son enfance. (DIS: "Saints of Imperfection")

Lorsqu'il était enfant, Christopher faisait de l'équitation dans le ranch de son père. Son premier cheval s'appelait Colonel-Crinière. Celui-ci se cassa une patte en glissant sous la pluie et il dut être piqué. Christopher pleura pendant une semaine. Personne ne le sut jamais. (SNW: "A Quality of Mercy") Plus tard, il eut deux autres chevaux Tango et Mary Lou. (TOS: "The Cage", "The Menagerie, Part I")

Le père de Christopher était professeur de sciences, mais aussi de religion comparée. Ainsi, Christopher grandit dans un foyer assez compliqué, son père et lui n'étant pas d'accord sur grand chose. (DIS: "New Eden") Au cours de son enfance, Christopher entendit une fable décrivant les Feux de l'Enfer. (TOS: "The Cage")

L'un des aliments préférés de Christopher était les sandwichs au poulet et au thon de sa mère. (TOS: "The Cage")

Dans The Menagerie, Part I, il est dit que Christopher avait "à peu près l'âge de [Kirk]" en 2267, ce qui suggère une date de naissance vers la fin des années 2220 ou le début des années 2230? Cependant, il fut indiqué plus tard dans Star Trek: Discovery qu'il était à l'Académie au début des années 2220.
Une biographie de Pike a été incluse dans l'application du film Star Trek. Selon cette source, Christopher serait né en 2205 de Charles et Willa Pike et aurait passé une partie de son enfance sur la planète Elysium.
Selon la productrice designer, Tamara Deverell, la table dans le bureau de Pike à bord du Discovery date de son enfance.

Carrière dans Starfleet[]

Il entra dans Starfleet, gravissant successivement les échelons, avant de finalement obtenir le grade de capitaine de la Flotte. (TOS: "The Cage")

L'académie de Starfleet[]

Peu avant 2224, Pike fréquenta l'Académie de Starfleet où il obtint les meilleures notes dans toutes ses classes, à l'exception d'un "F" en astrophysique.

Il faisait partie de la promotion 3201.14. Durant son temps à l'Académie, il rencontra Philippa Georgiou. La jeune femme réussit à faire boire Christopher et ses camarades jusqu'à ce que ceux-ci roulent sous la table. (DIS: "Brother", "Saints of Imperfection")

Premières missions et affectations[]

Après avoir été diplômé de l'Académie, Pike reçut sa première affectation dans Starfleet et fut nommé pilote d'essai. (DIS: "Light and Shadows")

En tant qu'enseigne, Pike servit comme officier de sécurité. Lors d'une confrontation avec un Nausicaan, Pike sortit son phaseur et courut après le Nausicaan qui ne portait pas de pantalon. Après avoir trébuché au cours de la poursuite, il réalisa qu'il s'était pris les pieds dans le pantalon du Nausicaan. Après la rencontre, le supérieur de Pike le prit à part et lui dit qu'il n'était peut-être pas fait pour une carrière dans la sécurité. (SNW: "Children of the Comet")

USS Antares[]

Il fut affecté à l'USS Antares. (DIS: "Brother"). Durant cette affectation se trouvait également Una Chin-Riley. (SNW: "Memento Mori")

Il ne fut pas clarifié à quelles dates, il y servit. Probablement dans les années 2230 car Una entra dans Starfleet dans les années 2230.

USS Chatelet[]

Il fut affecté à l'USS Chatelet. (DIS: "Brother")

Il ne fut pas clarifié à quelles dates, il y servit. Probablement dans les années 2230 car Una entra dans Starfleet dans les années 2230.

USS Aryabhatta[]

Il fut affecté à l'USS Aryabhatta. (DIS: "Brother")

Il ne fut pas clarifié à quelles dates, il y servit. Probablement dans les années 2230 ou 2240.
Selon sa biographie sur l'application du film Star Trek, Pike s'est inscrit à L'Académie de Starfleet en 2223 et a reçu sa première affectation en 2227. Il a servi à bord de plusieurs vaisseaux dont l'USS Olympus, l'USS Aldrin et l'USS Yorktown, probablement à la fin des années 2220 et début des années 2230

USS Enterprise NCC-1701[]

Pike and April picture

Entre 2245 et 2250

En 2245, il fut affecté à l'USS Enterprise NCC-1701 et promu au rang de premier officier sous le commandement du capitaine Robert April et effectua alors la 1ère mission de 5 ans du vaisseau. (DIS: "Brother")

En 2249, le lieutenant Pike participa au sauvetage d'une navette endommagée dans le système Majalan de l'Alora Majalan. Au cours de cette mission, Pike faillit être tué par un pulsar. Il portait pas l'uniforme de la division du commandement à cette époque. (SNW: "Lift Us Where Suffering Cannot Reach")

En 2251, Christopher prit le commandement de l'USS Enterprise et entama sa 1ère mission de 5 ans. (DIS: "Brother") Una Chin-Riley également affectée sur l'USS Enterprise sous le commandement de April, resta sous son commandement et il la promut premier officier à sa place. (SNW: "Ad Astra per Aspera")

Christopher Pike, 2253

2253

En 2253, l'enseigne Spock rejoignit son équipage en tant qu'officier scientifique. À cette époque, Una Chin-Riley déclara que Pike était "le capitaine de vaisseau le plus décoré de Starfleet". (Short Treks: "Q&A")

En tant que capitaine de l’Enterprise, Pike supervisa le transfert de Lynne Lucero de l’Enterprise à l’USS Cabot, afin que Lucero puisse prendre son poste aux commandes du Cabot. Il nota dans son journal de bord que le Cabot avait de la chance de l'avoir. (Short Treks: "The Trouble with Edward")

Pike participa également à une simulation, imaginée par Una Chin-Riley, et visant à évaluer l'aptitude du cadet Thira Sidhu à servir sur l’Enterprise. Ainsi, Pike fut amené menotté et masqué à l'Inventaire 2 de la base stellaire 28, où se trouvait Sidhu. Là, on lui apprit que Pike était accusé de mutinerie et qu'elle devait le surveiller un certain temps. Dès que les gardes eurent quitté la pièce, Pike annonça à Sidhu qu'ils étaient attaqués par les Tholiens et il lui ordonna de le libérer immédiatement. Cependant, Sidhu décida de suivre le protocole et resta sur ses positions, allant jusqu'à menacer de tirer sur le capitaine s'il essayait de sortir. Finalement, Pike lui révéla qu'il ne s'agissait que d'une simulation destinée à tester sa détermination face à une situation difficile. Pike escorta Sidhu à bord de l’Enterprise et lui révéla qu'elle y était maintenant affectée. (Short Treks: "Ask Not")

En 2254, Pike mena une équipe sur Rigel VII, où ils furent attaqués dans une forteresse apparemment abandonnée par des guerriers Kaylars. Trois officiers furent tués et sept autres blessés, sévèrement pour certains. Cette perte pesa lourdement sur Pike. Avec toute la tension et le surmenage qui suivit, il commença à douter sur ses capacités en tant qu'officier commandant d'un vaisseau. Le vaisseau se mit alors en route vers la colonie de Vega pour hospitaliser les malades et les blessés, mais les senseurs interceptèrent un signal de détresse provenant du SS Columbia, une expédition de survie de l'Institut du continent américain qui fut perdue dans le groupe stellaire de Talos en 2236.

Christopher Pike, 2254

2254

Sous l'ordre incertain de Pike, le vaisseau changea son trajet et se dirigea vers le signal de détresse, sur Talos IV. Après une première rencontre avec de supposés survivants, incluant une jeune et belle femme nommée Vina, il fut révélé que les Talosiens avaient utilisé la télépathie pour créer l'illusion d'un campement. Tous les survivants, exceptée Vina, étaient morts. Le capitaine Pike fut capturé et placé dans un zoo Talosien, où on essaya de le faire s'accoupler avec Vina pour créer une population de serviteurs humains controlés par des illusions. Ils forcèrent Pike à se rappeler de vieux souvenirs, et le placèrent dans des scénarios illusoires de vies qu'il aurait pu avoir en abandonnant sa carrière de capitaine. Ces scénarios incluaient de revivre la bataille sur Rigel ; un pique-nique sur Terre avec son cheval Tango ; et une journée illusoire dans la vie d'un trafiquant d'esclaves Orionnes. Lorsque Pike refusa de s'accoupler avec Vina, les Talosiens essayèrent de le convaincre de le faire avec d'autres femmes de son équipage. Pour cela, la yeoman J.M. Colt et Numéro Un furent capturées. Pike parvint tout de même à s'échapper, et après une impasse, il réussit à convaincre les Talosiens de restaurer le vrai visage de Vina et de libérer son équipage.

Christopher Pike (noir & blanc)

2254

Les Talosiens crurent que cette réaction violente faisait des Humains, une race inapte à leurs projets et ils acceptèrent. Même si l'expérience avec les mondes illusoires redonnèrent la confiance en soi à Pike, il fut recommandé que les contacts avec les Talosiens soient réduits. L'Ordre général 7 fut émis, instaurant la peine de mort pour tous ceux qui visiteraient Talos IV, par peur que la Fédération puisse tomber sous l'influence des illusions. (TOS: "The Cage")

En 2256, l'ordinateur de l'USS Discovery NCC-1031 classa Pike parmi les capitaines les plus décorés de Starfleet, aux côtés de légendes telles que Robert April, Matt Decker, Jonathan Archer et Philippa Georgiou. (DIS: "Choose Your Pain")

Au début de la guerre entre la Fédération et les Klingons en 2256, l’Enterprise était engagé dans une mission de cinq ans et Starfleet lui ordonna de poursuivre sa mission, gardant le vaisseau en réserve en dernier recours. Le fait de rester loin de la guerre, hors des combats, se révéla très pénible à vivre pour Pike et le reste de son équipage. (DIS: "Brother")

Christopher Pike, 2257

2257

À la fin de la guerre en 2257, Spock prit un congé non spécifié et se fit admettre de lui-même au service psychiatrique de la base stellaire 5. Il demanda à Pike de cacher ce fait à son père, Sarek, et à sa sœur adoptive, Michael Burnham. (DIS: "Brother", "New Eden")

Avec la détection de sept signaux lumineux rouges apparus dans la galaxie, Starfleet ordonna à Pike d'enquêter sur l'emplacement du seul signal ayant pu être localisé. Lorsque l’Enterprise subit une défaillance de ses systèmes en cours de route, Pike lança un appel de détresse de priorité 1 qui fut capté par l’USS Discovery. (DIS: "Will You Take My Hand?", "Brother")

USS Discovery NCC-1031[]

Pike in standard uniform

2257

L’Enterprise étant incapable de poursuivre sa mission, Pike prit temporairement le commandement de l'USS Discovery NCC-1031 dans le cadre de l'enquête sur l'Ange rouge. Ainsi, conformément à la section C du règlement 19 de Starfleet, Pike prit la place du capitaine par intérim Saru. (DIS: "Will You Take My Hand?", "Brother")

Sauvetage de l'équipage du Hiawatha[]

Arrivé à l'emplacement du premier signal rouge, un astéroïde interstellaire, Pike dirigea une équipe chargée de se rendre sur l’USS Hiawatha, un vaisseau qui s'était écrasé sur l'astéroïde. Cependant, le module d’atterrissage du capitaine fut touché par des débris, ce qui l'obligea à utiliser une exo-combinaison et à s'éjecter. Il fut alors secouru par Michael Burnham. Lorsque cette dernière resta coincée à bord de l’Hiawatha, Pike la sauva à son tour et la ramena sur le Discovery.

Peu de temps après, Starfleet décida d'allonger l'affectation de Pike aux commandes du Discovery. En effet, l’Enterprise étant plus endommagée que prévu, le Discovery fut chargé d'enquêter sur l'origine des signaux et sur leurs intentions. (DIS: "Brother")

New Eden[]

Peu de temps après, un autre signal conduisit Pike et l'équipage du Discovery sur une planète habitée au fin fond du quadrant Bêta. Un appel de détresse et des scans de la planète révélèrent qu'elle était habitée par des humains. Ne voulant pas violer la Directive première, Pike mena un équipe d'exploration avec Burnham et le lieutenant Owosekun pour enquêter. À la surface, ils découvrirent un mélange unique et disparate de nombreuses religions. Au cours de leur enquête, ils furent interpellés par un local nommé Jacob et Pike dut prétendre qu'ils étaient des visiteurs venus du Territoire du Nord. En assistant à une cérémonie locale cette nuit-là, ils découvrirent que la planète était peuplée de personnes sauvées par un "ange" des hostilités nucléaires de la troisième guerre mondiale.

Alors qu'ils poursuivaient leurs recherches à la surface, les membres de l'équipe d'exploration furent attaqués par Jacob, qui les prenait pour des habitants de la "vieille Terre". Il réussirent cependant à s'échapper et retournèrent sur le Discovery. Pike retourna à la surface, où il révéla la vérité à Jacob, mais il lui apprit également qu'il ne pouvait pas interférer dans leur société. Alors que les deux hommes se séparaient, Jacob lui donna un casque caméra datant de la troisième guerre mondiale en échange d'une batterie. Dans la séquence filmée par la caméra, Pike repéra une figure semblable à un ange, que Burnham déclara avoir déjà vu auparavant. (DIS: "New Eden")

À la recherche de Spock[]

Peu après, la mère de Spock, Amanda Grayson, se rendit sur le Discovery. À la demande de cette dernière, qui s'inquiétait pour son fils, Pike contacta le commandant de la base stellaire 5, Diego Vela, qui prétendit que Spock avait tué plusieurs membres du personnel avant de fuir la station. Pike, Amanda et Burnham refusèrent de croire à cette explication. (DIS: "Point of Light")

Dans le cadre de son enquête sur les allégations contre Spock, Pike rencontra Chin-Riley à bord du Discovery, pour discuter des réparations de l’Enterprise. Au cours de cette conversation, Chin-Riley révéla que le commandement de Starfleet avait qualifié le cas de Spock d'affaire de niveau 1, une décision très inhabituelle concernant un officier supérieur. Ils reconnurent tous les deux que les faits ne collaient pas, avant de se séparer. (DIS: "An Obol for Charon")

Peu après avoir commencé à chercher Spock, Pike entra en contact avec Leland et la section 31. Leland aida le Discovery dans sa mission sauvetage visant à sauver l'enseigne Tilly du réseau mycélien. (DIS: "Saints of Imperfection")

Après que Michael Burnham et Spock aient échappé à la Section 31 avec l'aide de Philippa Georgiou, Pike entra en conflit avec la Section 31, quand il désobéit aux consignes de ces derniers en continuant à chercher Spock et Burnham malgré les ordres reçus. Il apprit que ces deux derniers se trouvaient sur Talos IV quand une projection de Vina, Michael et Spock lui apparut. À travers cette apparition, Spock et sa sœur annoncèrent au capitaine que Spock n’avait pas commis le meurtre dont on l’accusait et lui expliquèrent pourquoi la Section 31 voulait retrouver ce dernier. Ils demandèrent alors à Pike de venir rapidement les chercher sur Talos IV. Suivie de prêt par la Section 31, le Discovery arriva en orbite de la planète en même temps qu’un vaisseau de la Section. Tous deux tentèrent alors de récupérer Spock et Burnham à l’aide de leurs téléporteurs respectifs. Lorsque Leland ordonna à Pike de cesser sa tentative, le capitaine refusa. Cependant, conscient que ses deux amis allaient être désintégrés si aucun des deux vaisseaux ne cédait et après que Vina lui soit apparut une dernière fois pour lui demander d’abandonner sa tentative, Pike fit stopper son téléporteur. Une fois le vaisseau de la Section 31 repartit, Pike découvrit qu’il s’agissait d’une ruse mise en place par les Talosiens et que Spock et Burnham se trouvaient en réalité dans une navette qui rejoignit le Discovery. Arrivés sur le vaisseau, Spock et Burnham expliquèrent à Pike ce qu’ils avaient découvert sur l’Ange rouge. Ainsi, le Discovery devint “le vaisseau le plus recherché de la galaxie” et Pike donna l’ordre de partir au plus vite. (DIS: "If Memory Serves")

Conflit avec le Contrôle[]

La tension atteignit son paroxysme lorsque Pike et le Discovery, désormais recherchés par Starfleet pour trahison, arrivèrent au quartier général de la Section 31. Alors qu'il tentait de réinitialiser le Contrôle, le Discovery fut attaqué par les défenses de la station, dans une attaque qui semblait ordonnée par Starfleet. Cependant, en se téléportant sur la station, le groupe envoyé sur les lieux découvrit que l'amiral Patar ainsi que le reste du personnel à bord avaient été tués deux semaines plus tôt quand le Contrôle s'était rebellé. (DIS: "Project Daedalus")

Alors qu'il se trouvait dans le monastère Klingon de la planète Boreth afin de récupérer un cristal temporel, Pike eut une vision de son futur tel qu'il serait s'il continuait sa quête. Sa vision le montrait à bord d'un vaisseau de classe J en entraînement, alors qu'une plaque de protection se rompit, laissant échapper des radiations delta dans la salle des machines, qui le brûlèrent très lourdement. La vision le transporta ensuite dans un couloir vide où il se retrouva face à face avec lui-même. Il découvrit alors les dommages qu'avait fait l'incident et apprit qu'il serait contraint à vivre dans un fauteuil de survie après ça.

Cette vision le terrorisa et on lui proposa d'abandonner sa quête et de repartir les mains vides. Cependant, malgré le destin qui l'attendait, il décida de continuer et récupéra le cristal. (DIS: "Through the Valley of Shadows")

Après la mission sur Boreth, il retourna sur le Discovery, mais détecta trente vaisseaux de la Section 31 commandés par le Contrôle se trouvant sur leur route. Il ordonna alors à son équipage d'envoyer un appel de détresse à l’Enterprise et de se préparer à détruire le Discovery pour empêcher le Contrôle de prendre possession du cristal temporel. (DIS: "Through the Valley of Shadows")

Retour sur l'USS Enterprise NCC-1701[]

En 2258, après avoir servi quelques mois en tant que capitaine du Discovery, Pike retrouva son poste aux commandes de l’Enterprise pour affronter un Leland possédé par le Contrôle et sa flotte de la Section 31. (DIS: "Such Sweet Sorrow, Part I") Après que Burnham et le Discovery aient traversé le vortex qui les envoya au 32ème siècle, Pike et son équipage, afin de préserver la vérité et de s'assurer que ces sacrifices n'avaient pas été vains, déclarèrent au Commandement de Starfleet que le Discovery avait été perdu avec tout son équipage.

Cent vingt-sept jours après la bataille, l’Enterprise partit enquêter sur une nouvelle lune se trouvant en orbite autour d'Edrin II. (DIS: "Such Sweet Sorrow, Part II")

2259[]

Christopher Pike, 2259

2259

Après la mission sur Edrin II, Pike et l’Enterprise retournèrent sur Terre pour une période d'inactivité. Durant cette période, Pike passa son temps à Bear Creek dans le Montana, où il entretint une relation avec le capitaine Marie Batel. Grandement perturbé par la vision de son futur, Pike ignora à plusieurs reprises les tentatives mises en place par l'amiral Robert April pour le contacter. Ainsi, April finit par rendre visite à Pike à Bear Creek, où il l'informa qu'Una Chin-Riley avait été faite prisonnière lors d'une mission de premier contact avec Kiley 279.

Pike accepta alors de reprendre le commandement de l’Enterprise pour sauver Una. Après la mission sur Kiley 279, Pike accepta de garder son poste de capitaine, reprenant sa place aux commandes et menant l’Enterprise vers de nouvelles missions d'exploration. (SNW: "Strange New Worlds")

S'il avait accepté de reprendre ses fonctions de capitaine, Pike restait hanté par la vision de son destin qu'il avait vu dans le cristal temporel de Boreth. (SNW: "Strange New Worlds", "Children of the Comet")

Lorsqu'une conscience extraterrestre de la nébuleuse Jonisian donna vie au conte de fée Le Royaume d'Elysian sur l'Enterprise, Pike se retrouva à incarner le personnage de Sir Amand Rauth. Une fois les choses revenues à la normale, il ne se souvenait pas de ces événements. (SNW: "The Elysian Kingdom")

ALERTE JAUNE
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Passer le flambeau[]

Pike commanda l’Enterprise pendant plusieurs années avant que le commandement du vaisseau ne soit transmis au capitaine James T. Kirk. Au retour de sa seconde mission quinquennale et donc après plusieurs années à bord de l'Enterprise, 11 ans, 4 mois et 5 jours (durant ce temps, il inspira respect et loyauté à Spock), Christopher fut promu capitaine de la flotte. Ainsi, Pike et Kirk se rencontrèrent à l'occasion de la promotion de ce premier. (TOS: "The Menagerie, Part I")

D'après Q2, la première mission de cinq ans de Krik se termina en 2270 et a donc dû commencer en 2265. D'après StarTrek.com, Pike commanda l'Enterprise de 2251 à 2262.

Réalisation de son destin[]

Christopher Pike, 2267

2267

En 2266, tandis qu'il était à bord d'un vaisseau d'entrainement de classe J, un panneau se fissura et exposa les stagiaires et les cadets à des radiations delta. Courageusement, Christopher sauva les cadets du danger, mais il se retrouva bloqué par le verrouillage automatique et fut gravement irradié. Défiguré, Christopher resta dans un état si grave qu'il semblait être sans vie. Définitivement incapable de parler et de bouger, il fut placé dans un fauteuil roulant qui maintenait ses fonctions vitales et était connecté à son cerveau, lui permettant de répondre à de simples questions, juste par oui (1 bip) ou par non (2 bips). Ainsi, Christopher vit se réaliser le destin qui lui avait montré le cristal temporel de Boreth neuf ans plus tôt. (TOS: "The Menagerie, Part I", "Through the Valley of Shadows")

En 2267, le Commander Spock imagina un plan afin de dévier l'Enterprise vers la Base stellaire 11, où Christopher était hospitalisé. L'intention de Spock était de délivrer Christopher et de le conduire sur Talos IV; car les Talosiens pourraient atteindre son esprit avec des illusions télépathiques. Ce qui lui permettrait de vivre en abandonnant son corps mourant et de connaître une fin de vie honorable.

Talosians 3

Les Talosiens

Sur Talos IV, les Talosiens acceptèrent et aidèrent Christopher à vivre une vie d'illusions dans laquelle son handicap était inexistant. Pike fut donc mis en retrait du service actif de Starfleet et vécut sur Talos IV définitivement sans aucun contact extérieur. Depuis, le secret fut gardé sur son destin auprès des Talosiens. (TOS: "The Menagerie, Part I", "The Menagerie, Part II")

Selon StarTrek.com, Pike se trouvait à bord de l'USS Republic lors de son accident.

Héritage[]

En 3189, constatant qu'il n'arrivait pas à créer des liens avec son équipage, le capitaine Saru compara ses efforts avec ceux de Pike. Il fit remarquer à Tilly que, pour Pike, établir une relation avec son équipage avait semblé facile. (DIS: "Forget Me Not")

Quand elle fut interrogée par Starfleet en 3189, Jett Reno parla du fait que Pike l'avait sauvé sur l’USS Hiawatha. (DIS: "Die Trying")

Lignes temporelles alternatives[]

Christopher Pike, late 23rd century
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Vie personnelle[]

Personnalité[]

Pike avait un fort sens moral et était dévoué aux valeurs incarnées par la Fédération, passant sa vie à défendre et servir celle-ci. À de nombreuses reprises, il risqua sa vie pour des causes qu'il jugeait juste. Ainsi, même lorsqu'il fut confronté à l'horreur de son destin, il décida de poursuivre sa quête et de se sacrifier, préférant connaître un douloureux avenir si cela lui permettait de sauver des vies. (DIS: "Brother", "New Eden", "Through the Valley of Shadows")

En 2254, Christopher était fatigué de son commandement et songeait à quitter Starfleet.

Romances ♥[]

Dossier médical[]

  • Enfant, il lui fut diagnostiqué de l'asthme. (DIS: "Brother")
  • Il avait également souffert de la maladie spatiale. (DIS: "Brother")

Relations[]

Amitiés[]

Robert April[]

Pike ayant été le premier officier de Robert April, les deux hommes sont devenus amis. Même après qu'April ait été promu amiral, Pike continuait à l'appeler par son surnom, "Bob". (SNW: "Strange New Worlds")

Spock[]

Pike rencontra Spock pour la première fois en 2254 lorsque ce dernier fut transféré de la base stellaire 40 sur l’Enterprise en tant que nouvel officier scientifique. (Short Treks: "Q&A") En 2257, Spock devint l'un des officiers de passerelle les plus appréciés de Pike, qui lui faisait entièrement confiance. (DIS: "Brother")

Quand Spock décida de rester à bord du Discovery, Pike déclara qu'il n'avait pas de mots pour décrire la fierté qu'il éprouvait pour lui. (DIS: "Such Sweet Sorrow, Part I")

Spock finit par retourner sur l’Enterprise pendant les événements de Xahea et servit sous les ordres de Pike pendant encore plusieurs années, au cours desquelles ils continuèrent à se lier d'amitié. Après avoir réalisé qu'essayer d'empêcher sa propre mort signifiait que Spock devrait mourir à sa place, emportant avec lui toute chance de faire la paix avec Romulus, Pike accepta à nouveau son destin sans hésitation. Il exprima son soulagement quant à la survie de Spock. (DIS: "Such Sweet Sorrow, Part I", "Such Sweet Sorrow, Part II" ; SNW: "Strange New Worlds", "A Quality of Mercy")

Même après que Pike ait été promu capitaine de la flotte et ait quitté l'Enterprise, ils restèrent de très bons amis. Ainsi, Spock alla même jusqu'à risquer la cour martiale en 2267 pour "enlever" son ancien capitaine maintenant handicapé et l'amener sur Talos IV afin qu'il puisse y avoir une vie décente et heureuse. (TOS: "The Menagerie, Part I", "The Menagerie, Part II")

Leland[]

Pike a également été ami avec l'agent de la Section 31, Leland. Cependant, leurs parcours professionnels différents et leurs systèmes de valeurs s'opposant finirent par mettre fin à leur amitié. (DIS: "Saints of Imperfection")

M'Benga[]

Pike et M'Benga se lièrent d'amitié avant 2259. M'Benga visita Mojave avec Pike et, de même, Pike visita le Kenya avec lui. Ils se retrouvèrent lorsque M'Benga fut affecté sur l'Enterprise en tant que médecin-chef. (SNW: "Strange New Worlds")

T'Pring[]

En raison de l'affectation de Spock sous les ordres du capitaine Pike, ce dernier rencontra T'Pring. La Vulcaine l'appelait par son prénom. (SNW: "Strange New Worlds")

George Samuel Kirk[]

Peu de temps avant 2259, Pike rencontra George Samuel Kirk et les deux hommes devinrent amis. À son retour sur l’Enterprise, Pike demanda personnellement à ce que Kirk soit affecté à son commandement. (SNW: "Strange New Worlds")

Romance[]

Alora[]

Pike rencontra Alora en 2249 alors qu'il était lieutenant. Ils entamèrent une relation, après que Pike ait risqué sa vie pour sauver la navette de cette dernière d'un pulsar. Selon Pike, il la draguait juste un peu. Ils ne se revirent que dix ans plus tard, lorsque l’Enterprise sauva à nouveau la vie de la Majalienne. Ainsi, ils eurent une liaison lors de cette rencontre. Cependant, leur relation prit fin quand Pike découvrit que la cérémonie d'ascension nécessitait de connecter le Premier Serviteur directement aux systèmes d'alimentation Majaliens pour maintenir la ville à flot. Pike était révolté à l'idée qu'une civilisation soit construite sur la souffrance d'un enfant, et il demanda rapidement à être téléporté sur vaisseau, laissant derrière lui une Alora en larmes. (SNW: "Lift Us Where Suffering Cannot Reach")

Vina[]

Pike rencontra Vina pour la première fois lorsque l’Enterprise entra en contact avec Talos IV en 2254. (TOS: "The Cage")

Trois ans plus tard, en 2257, Pike et Vina se retrouvèrent lorsque les Talosiens utilisèrent leurs pouvoirs pour projeter une image de Vina à bord du Discovery, afin qu'elle puisse dire lui apprendre où se trouvaient Spock et Burnham. (DIS: "If Memory Serves")

Après que Pike ait été gravement blessé par l'exposition aux radiations delta, Spock détourna l’Enterprise et "enleva" son ancien capitaine sur la base stellaire 11, afin de l'emmener sur Talos IV. Ainsi, les Talosiens purent utiliser leurs pouvoirs pour lui offrir une vie décente et Vina et lui furent à nouveau réunis. (TOS: "The Menagerie, Part I", "The Menagerie, Part II")

Batel[]

Quelque temps après son retour sur Terre, Pike et le capitaine Marie Batel entamèrent une relation amoureuse. La veille du départ du capitaine Batel, Pike prépara un petit-déjeuner pour deux dans sa maison de Bear Creek dans le Montana. Batel lui demanda s'il avait choisi de retourner sur l’Enterprise ou de démissionner. Elle lui demanda également ce qui le préoccupait, mais Pike lui répondit que c'était confidentiel et que même son habilité de haute sécurité n'était pas suffisante pour qu'il lui en parle. Avant de partir, Batel dit à Pike qu'elle espérait qu'il ne serait plus là à son retour car elle pensait qu'il avait mieux à faire que de rester à Bear Creek. (SNW: "Strange New Worlds")

La relation entre Pike et Batel se poursuivit lorsque l’Enterprise et l’USS Cayuga, le vaisseau de Batel, participèrent à l'amélioration d'avant-postes le long de la Zone Neutre Romulienne. Au cours de cette mission, Batel fut contrainte d'arrêter Una Chin-Riley à cause de ses modifications génétiques illégales. Bien que Batel admit qu'elle n'appréciait pas plus que Pike la situation, cela mit leur relation à rude épreuve. (SNW: "A Quality of Mercy")

Médailles et honneurs[]

Avant 2256

  • Citation d'honneur de la Fédération
  • Crête de la valeur des Legats
  • Croix étoilée
  • Coupe Rigel
  • Décoration pour bravoure et vaillance
  • Légion d'honneur des scientifiques
  • Légion d'honneur de Starfleet
  • Médaille de la valeur de Starfleet
  • Médaille de l'excellence
  • Médaille d'éloge de Starfleet
  • Médaillon pour service compétent
  • Ordre des stratèges
  • Palme d'argent de Starfleet
  • Prix Campbell
  • Prix Carrington
  • Prix Okuda
  • Ruban pour tournée prolongée de Starfleet

(DIS: "Brother")

En 2256, Pike était l'un des capitaines les plus décorés de Starfleet, classé parmi d'autres légendes comme Robert April, Jonathan Archer, Matthew Decker et Philippa Georgiou. (DIS: "Choose Your Pain")

Intérêts personnels[]

Coulisses[]

  • La version française de "The Menagerie, Part I" & "II" le nomme parfois "Amiral de la Flotte" et parfois "Capitaine". Mais son grade à ce moment-là est bien Capitaine de la flotte ; grade qui peut être plutôt considéré comme une distinction. Distinction certainement attribuée aux capitaines qui méritent d'être Amiral mais qui refusent l'avancement.

Différents acteurs[]

Dans The Cage, le pilote original non-diffusé, ainsi que dans les séquences de cet épisode réutilisées dans The Menagerie, Part I et The Menagerie, Part II, Pike était joué par Jeffrey Hunter. L'acteur Sean Kenney joua la partie du Pike défiguré dans The Menagerie, Part I et The Menagerie, Part II. En effet, ce rôle étant secondaire, il ne justifiait pas le coût de l'embauche de Jeffrey Hunter, qui était plus populaire que Sean Kenney et qui travaillait déjà sur d'autres projets. La doublure de Hunter pour ce rôle, Robert Herron, apparut donc dans The Cage et dans les portions réutilisées dans The Menagerie, Part I et The Menagerie, Part II. Dans Star Trek: Discovery, Star Trek: Short Treks et Star Trek: Strange New Worlds, Christopher Pike est incarné par Anson Mount.

Nom et descriptions initiales[]

À l'origine, Christopher Pike s'appelait Robert April, ce qui fut ensuite changé pour James Winter. (Star Trek Creator: The Authorized Biography of Gene Roddenberry, p. 260 & 209) James Blish déclara que le script de The Cage, le pilote initial, avait été "fortement révisé à l'occasion de nombreuses écritures et que Pike y apparaissait de temps en temps sous les nom "Capitaine Spring" et "Capitaine Winter". Une version revue du scénario datant du 20 novembre 1964 le présentait comme le Capitaine James Winter. Cependant, cette appellation ne fut conservée que peu de temps, car le 25 novembre un changement de nom avait été effectué en faveur de la version finale : Christopher Pike. (Star Trek Creator: The Authorized Biography of Gene Roddenberry, p. 206)

Le réalisateur de l'épisode The Cage, Robert Butler, avait proposé à Gene Roddenberry une idée au sujet de la présentation de Pike qui ne fut finalement par utilisée. "Je l'ai supplié de faire [...] un capitaine qui était depuis sept [ans] [...] mais c'est tombé dans l'oreille d'un sourd", se souvint Butler. (The Star Trek Interview Book, p. 101)

Dans le scénario de The Cage, le capitaine Winter était décrit de la façon suivante : "Notre première et plus marquante impression est qu'il ne serait pas complètement dépaysé sur le pont d'un navire de notre époque. Âgé d'environ trente-quatre ans, c'est une personnalité complexe, doté d'une sensibilité et d'une chaleur que les responsabilités du commandement l'obligent souvent à cacher."

Le consultant et historien de Star Trek, Larry Nemecek, affirma que le nom complet du personnage, au moment où le rôle avait été tourné dans The Cage, avait été changé en "Christopher R. Pike". Nemecek suggéra également que cela pouvait expliquer pourquoi une pierre tombale honorant le capitaine Kirk dans Where No Man Has Gone Before portait l'inscription "James R. Kirk", bien qu'il fut établi plus tard que son second prénom était "Tiberius". (Star Trek Monthly n°98, p.37) Cependant aucun preuve canonique n'indique que l'initiale du second prénom de Pike serait "R", ni même qu'il aurait un second prénom.

LeVar Burton savait, lorsqu'il a auditionné pour le rôle de Geordi La Forge dans Star Trek: The Next Generation, que le nom du capitaine du pilote original de la série Star Trek: The Original Series était "Christopher Pike". Ainsi, il a utilisé cette information pour "briser la glace" avec John Pike, le président de Paramount Network Television, pendant son audition. (Stardate Revisited: The Origin of Star Trek - The Next Generation, Part two: Launch, TNG Saison 1, Blu-ray special features)

L'auteur américain Kevin McFadden (né en 1955) prit "Christopher Pike" comme nom de plume.

Casting original[]

La recherche d'un acteur principal adapté pour Star Trek: The Original Series fut l'étape la plus difficile du casting de l'épisode The Cage. Le rôle comportait plusieurs exigences. Par exemple, il fallait être physiquement attirant, être capable de projeter une grande chaleur personnelle pour augmenter ses chances de paraître sympathique et, enfin, être crédible dans ce rôle, en ayant l'air athlétique et en étant convaincant dans une position de leader. (Star Trek: The Original Series 365, p.007 ; The Making of Sar Trek, p.111) Lorsque Star Trek a commencé les castings pour l'acteur principal, il y avait tellement d'autres séries en cours de production qu'il avait très peu d'acteurs disponibles. Ceux qui étaient libres pouvaient se mettre d'être sélectifs quant au rôle qu'ils prenaient. (The Making of Star Trek, p.111)

Avant que Gene Roddenberry n'écrive The Cage (mais après avoir décidé que le nom du personnage serait Christopher Pike), il demanda à Lloyd Bridges d'accepter le rôle principal de Star Trek. (The Star Trek Interview Book, p.9 ; These Are the Voyages: TOS Season 1, "Chapter Three: Designing Star Trek" ; Star Trek Encyclopedia (4ème ed., vol. 2, p.146)) "Lorsque je l'ai approché, a déclaré Roddenberry, il m'a dit : "Gene, je vous aime bien, j'ai déjà travaillé avec vous dans le passé, mais j'ai vu de la science-fiction et je ne veux pas m'en approcher à moin de 150km..."." (The Star Trek Interview Book, p.9) Non seulement Bridges avait vu de la science-fiction, mais il en avait été victime. Moins de deux ans s'étaient écoulé depuis que Daily Variety s'était plaint d'un épisode de The Lloyd Bridges Show dans lequle il jouait un astronaute qui avait atterri sur une planète extraterrestre. Bridges n'était donc pas prêt pour participer à une autre aventure dans l'espace. (These Are the Voyages: TOS Season 1, "Chapter Three: Designing Star Trek") Au sujet de l'inquiétude de l'acteur à jouer dans Star Trek, Roddenberry déclara : "J'ai compris ce qu'il voulait dire à l'époque". (The Star Trek Interview Book, p.9) En effet, Roddenberry reconnaissait que la science-fiction de l'époque était plutôt médiocre. Ainsi, il considérait que la décision de Bridges "n'était pas une décision stupide de sa part". (Star Trek - Where No One Has Gone Before, p.9) Roddenberry tenta d'expliquer qu'il pensait qu'il pouvait faire de la science-fiction différemment, mais n'était pas encore tout à fait sûr d'y parvenir. (The Star Trek Interview Book, p.9) En fin de compte, Bridges fit clairement savoir qu'il pensait que le fait d'apparaître dans une série se déroulant dans l'espace porterait préjude à sa crédibilité.

Après le refus de Lloyd Bridges, Gene Roddenberry passa plusieurs semaines à chercher un acteur approprié pour jouer le rôle. (Star Trek Memories, édition de poche, p.41) "Je me suis rendu compte [...] qu'il n'y avait tout simplement pas beaucoup d'acteurs prêts à le faire", a-t-il raconté. "Je parlais de ce qui était aux yeux de beaucoup de gens une série idiote". (The Star Trek Interview Book, p.9) Cependant, de nombreux acteurs furent envisagés. Roddenberry fit remarquer : "Nous avons passé en revue beaucoup de films pour le casting du rôle". (Star Trek - Where No One Has Gone Before, p.9) Plusieurs consultants en casting soumirent à Roddenberry des listes de noms qu'il analysait ensuite. L'une de ces listes comprenait quarante noms, dont les suivants : Nick Adams, Jack Cassidy, Mike Connors, Frank Converse, Ray Danton, Howard Duff, Steve Forrest, Peter Graves, Sterling Hayden, Earl Holliman, Skip Homeier, Ed Kemmer, Robert Loggia, Jack Lord, Cameron Mitchell, leslie Nielson, Hogh O'Biren, Rhodes Reason, Jason Robards Jr., George Segal, William Shatner, Robert Stack, Warren Stevens, Guy Stockwell, Liam Sullivan, Rod Taylor, Efram Zimbalist Jr..

Bien qu'il ne figurait pas dans la liste ci-dessus, James Coburn était une autre possibilité. Majel Barrett l'avait fortement suggéré à Gene Roddenberry. Cependant, la proposition de Barrett fut rejetée parce que Coburn n'était -selon Roddenberry et les autres hommes en charge du casting- "pas assez sexy". Roddenberry révisa son jugement par la suite. (Star Trek Creator: The Authorized Biography of Gene Roddenberry, p.209 ; The Star Trek Interiew Book, p.9)

Après avoir analysé les listes de ses consultants en casting, Gene Roddenberry envoya une liste de noms plus courte à la chaîne NBC pour avoir leurs impressions. Cette liste comprenait James Coburn, Jeffrey Hunter, Dan O'Herlihy, Patrick O'Neal et Tom Tryon. Le lendemain, Herbert F. Solow l'informa, par le biais d'un mémo, que la chaîne était "très défavorable" à Jeffrey Hunter et à deux autres candidats sur la liste. NBC Proposa plusieurs alternatives, dont Patrick McGoohan et Mel Farrar. Le mémo se terminait en disant : "Il y eu une forte réaction pour James Coburn et Patrick O'Neal". (Star Trek Creator: The Authorized Biography of Gene Roddenberry, p.209-210)

Finalement, le choix de Gene Roddenberry se porta sur Jeffrey Hunter, qui avait alors récemment interprété Jesus dans King of Kings. (Star Trek Memories, édition de poche, p.41) "Jeffrey Hunter semblait être celui qui se rapprochait le plus de ce que j'avais en tête pour un capitaine", déclara Roddenberry. (Star Trek - Where No One Has Gone Before, p.9)

À ce moment-là, Robert Butler, le directeur de l'épisode The Cage, ne connaissait pas Jeffrey Hunter, alors âgé de 37 ans. (These Are the Voyages: TOS Season One, "Chapter Three: Designing Star Trek) Butler se souvint : "Jeffrey Hunter avait probablement été chois sans mon avis, ce qui est le cas, mais je le connaissais sûrement". (Star Trek M Monthly, n°6 p.53)

Joseph D'Agosta, un directeur de casting que Gene Roddenberry avait consulté, déclara plus tard que le casting de Jeffrey Hunter était "une décision de la chaîne et du producteur de Desilu". (Star Trek Creator: The Authorized Biography of Gene Roddenberry, p.211) D'Agosta précisa au sujet de l'acteur : "C'était un choix fait à partir de la liste de noms donnée par la chaîne et le studio. Je n'ai même pas été impliqué là-dedans". (The Star Trek Interview Book, p.213) Cependant, D'Agosta déclara également avoir, d'une certaine façon, "traité" d'Hunter du point de vue du casting. (Star Trek Memories, édition de poche, p.58)

Bien que Jeffrey Hunter ait connu une mauvaise expérience dans le rôle du personnage principal de la série Temple Houston, un an plus tôt, il accepta malgré tout le rôle de Christopher Pike et, d'ainsi, tourner un nouvel épisode pilote pour une série. L'oeuvre de référence These Are the Voyages: TOS Season One ("Chapter Three : Designing Star Trek") laisse supposer qu'il aurait accepté en étant possiblement motivé par "la crainte que son échec précédent à la télévision n'ait compromis ses chances de reconquérir sa place sur le grand écran". En obtenant le rôle de Pike, Hunter plaisanta, déclarant qu'un acteur capable de régner sur toute la chrétienté (il avait déjà interprété Jesus auparavant) pouvait facilement commander l'équipage d'un vaisseau spatial. Ainsi, après quelques dernières négociations, Hunter fut engagé (Star Trek Memories, édition de poche, p.41) Hunter s'engagea pour un tournage de 16 jours. (Star Trek Creator: The Authorized Biography of Gene Roddenberry, p.211) Pike fut le dernier rôle de l'épisode The Cage à être distribué. (The Making of Star Trek, p.111)

À cette époque, Jeffrey Hunter était très enthousiaste à propos de Star Trek et, notamment, au sujet du potentiel de la série. Ainsi, il parla avec enthousiasme du projet après la fin de la production de The Cage. Dans une interview pour le Los Angeles Citizens News, il déclara : "C'est un format formidable parce que les scénaristes auront cartes blanches [quant aux types d'hisoitres qu'ils pourraient raconter]". En outre, il annonça au même journal (le 30 janvier 1965) que la chose quil 'lintriguait le plus dans cette série était la grande précision de ses prévisions en ce qui concerne l'avenir. (These Are the Voyages: TOS Season One, "Chapter Four: Test Flight & Filming 'The Cage'" et "Chapter Five: Double or Nothing: A Second Pilot")

Le 19 mars 1965, Gene Roddenberry envoya un message à Jeffrey Hunter, l'invitant, ainsi que sa femme et quelques autres personnes, à une projection de The Cage par Desilu. (These Are the Voyages: TOS Season One, "Chapter Five: Double or Nothing: A Second Pilot" ; Star Trek Creator: The Authorized Biography of Gene Roddenberry, p.225) Bien que NBC ait officieusement révélé qu'elle prévoyait de donner le feu vert pour le tournage d'un deuxième pilote (étant insatisfaite de The Cage), le contrat de Hunter prévoyait sa participation pour un seul pilote, et non deux. Ainsi, si le pilote initial était venu, il était lié par un contrat de cinq ans. A contrario, si le pilote n'était pas acheté, il était, selon son contrat, libre de se diriger vers d'autres projets. (These Are the Voyages: TOS Season One, "Chapter Five: Double or Nothing: A Second Pilot") Herb Solow se souvint : "Nous devions donc concevoir un plan qui permettrait de garder Jeff Hunter [dans le projet] [...]. Nous [...] avions hâte de présenter le pilote terminé à notre star, Jeff Hunter. Nous espérions que cela le convaincrait de faire un autre pilote". (Inside Star Trek: The Real Story, édition de poche, p.63)

Cette projection, qui fut donc un événement décisif pour l'avenir de la série, eut lieu le 25 mars 1695. (Star Trek Creator: The Authorized Biography of Gene Roddenberry, p.225) Herb Solow déclara : "Gene et moi avions attendu dans la salle de projection de Desilu que [Jeff Hunter] [...] arrive. Il n'est jamais arrivé". L'épouse d'Hunter, Joan 'Dusty' Bartell, assista à l'événement à sa place. "Nous avons échangé des bonjours et j'ai fait un signe de tête à Gene", poursuivit Solow. "Il a appuyé sur le bouton de l'interphone de la cabine de projection : 'Allons-y'. Et c'était parti. Alors que le générique de fin défilait et que les lumières s'allumaient, la feme de Hunter nous a donné notre réponse : 'Ce n'est pas le genre d'émission que Jeff veut faire, et en plus, ce ne serait pas bon pour sa carrière. Jeff Hunter est une star de cinéma.' Madame Hunter a été très polie et très ferme. Elle a dit au revoir et est partie, ayant étonnamment et rapidement écarté notre star de notre nouveau pilote". (Inside Star Trek: The Real Story, édition de poche, p.63) Détestant le pilote initial, Bartlett ne voulait pas que son mari reste dans le rôle du capitaine Pike. Ainsi, elle réussit à le convanicre qu'il ne voulait non plus interprété ce personnage et que la scinece-fiction était indigne de lui. (Star Trek Creator: The Authorized Biography of Gene Roddenberry, p.225 ; The Star Trek Interview Book, p.10) Contrairement à Pike qui avait envisagé de démissionner et de quitter Starfleet avant de changer d'avis, le changement d'avis l'amena à vouloir quitter le projet. (Star Trek: The Original Series 365, p.007)

Dans son autobiographie de 1993, Star Trek Memories (édition de poche, p.70), William Shatner déclara que Jeffrey Hunter avait surtout été "viré" du rôle du capitaine Pike. Shatner affirma : "Apparemment, il y avait des problèmes avec Jeffrey. Pas pendant le tournage, ni sur le plateau ou quoi que ce soit d'autre, mais après. Ils ont commencé lorsque le feu vert a été donné pour le deuxième pilote, et que la femme de Hunter, qui était un ancien mannequin, a soudainement commencé à venir aux réunions de production. De toute évidence, elle a détesté le premier pilote, et elle a commencé à entrer en trombe dans le bureau de Gene, en formulant des exigences telles qu'"à partir de maintenant, mon Jeff ne doit être filmé que sous certains angles", et apparemment c'est devenu "Jeff veut ceci" et "Jeff exige cela". Gene m'a dit plus tard qu'il préférait avoir affaire à Jeff et son agent, ou même à Jeff et à un gorille, plutôt qu'à Jeff et sa femme. Il a poursuivit en disant qu'il y avait tellements de colères, de restrictions et d'ultimatums sur la table qu'il a fini par se dire : "Je ne peux pas faire une série entière comme ça. Ils vont me rendre fou"." Dans l'autobiographie de Leonard Nimoy, I Am Spock (édition reliée, p.32), publié en 1995, Nimoy était en accord avec Shatner et déclara : "Jeff Hunter a été licencié lorsque sa femme a commencé à le représenter et a fait ce que Gene a considéré comme des demandes excessives".

En réalité, Jeffrey Hunter -ayant décidé d'abandonner le personnage de Pike- fit part de ses sentiments à Gene Roddenberry dans les deux semaines suivant la projection de Desilu. Le 5 avril 1965, Roddenberry lui répondit par une lettre privée dans laquelle il déclara : "On me dit que vous avez décidé de ne pas poursuivre Star Trek. C'est votre décision, bien sûr, et je dois la respecter. Sachez que je n'ai ni rancune, ni ressentiment et que je compte continuer à vous témoigner, en public et en privé, la haute estime que j'ai acquise à votre égard pendant la production de notre pilote". (Star Trek Creator: The Authorized Biography of Gene Roddenberry, p.225-226)

Bien qu'un deuxième pilote de Star Trek ait été commandé, Jeffrey Hunter insista pour ne pas participer à la réalisation de cet épisode intitulé "Where No Man Has Gone Before". "Les services commerciaux ont négocié avec Jeffrey Hunter", se souvint Oscar Katz, "et nous avons tous pensé qu'il s'agissait de la problématique habituelle entre les acteurs et les chaînes. Ils ne veulent pas le faire pour X ou Y raison, et c'est un moyen [...] de faire monter leur salaire. Nous avons continué à augmenter le prix et il a continué à dir non. Un jour, j'ai demandé : "Qu'est-ce qui se passe avec Jeffrey Hunter ?" et on m'a répondu qu'il ne voulait tou simplement pasle faire, quel que soit le prix. Finalement j'ai dit : "Dites à Jeffrey Hunter d'aller [au diable]. Dites-lui que nous allons faire le pilote sans lui"." (Captain's Log: The Unauthorized Complete Trek Voyages, p.14) Peu de temps après, lorsque les journaux spécialisés ont commencé à parler d'un deuxième pilote pour Star Trek, Hunter déclara à J.D. Spiro pour article dans le Milwaukee Journal : "On m'a demandé de le faire, mais si j'avais accepté, j'aurais été immobilisé beaucoup plus longtemps que ne le souhaitais". Ainsi, la décision de Hunter fut motivée par le fait qu'il voulait se concentrer sur sa carrière dans les longs métrages, au lieu de reprendre sa participation aux produtcions télévisées. (These Are the Voyages: TOS Season One, "Chapter Five: Double or Nothing: A Second Pilot") Dans son autobiographie, Shatner reconnut que l'histoire "officielle" rapportée pendant des années était que Hunter avait refusé le rôle de Pike et n'avait pas pu s'engager dans la série en raison d'un engagement dans un film. Cependant, Shatner réfuta cette version. (Star Trek Memories, édition de poche, p.70) Le départ de Hunter laissa une place pour le rôle principal de la série. "Je devais simplement choisir quelqu'un d'autre", nota Roddenberry. Ainsi, son choix se porta sur William Shatner qui interpréta alors le rôle du capitaine James T. Kirk. (The Star Trek Interview Book, p.11) Le remplacement de Hunter par Shatner fut annoncé dans le Daily Variety le 4 mai 1965. (These Are the Voyages: TOS Season One, "Chapter Five: Double or Nothing: A Second Pilot")

Desilu et les dirigeants de NBC avaient discuté de la possibilité de diffuser The Cage comme un téléfilm si Star Trek ne devenait pas une série. Après le rejet de l'épisode pilote, Jeffrey Hunter fut contacté par Desilu qui lui demanda de rejoindre le casting afin de pouvoir filmer suffisamment de séquences supplémentaires pour que l'option film soit viable. (Star Trek: The Original Series 365, p.92) Ainsi, en 1965, Gene Roddenberry proposa de transformer The Cage en un long métrage. Il envisagea également d'essayer d'organiser une sortie en sale pour ce film. Cependant, Hunter refusa de participer à ces projets. (Inside Star Trek: The Real Story, édition de poche, p.251)

De fait, il existe plusieurs versions de la raison pour laquelle Hunter n'a pas repris le rôle de Pike après l'annulation du pilote initial. De même, il est à noter que certaines versions, postérieures à 1969, ont été révélées après la mort d'Hunter.

Réécrire le rôle[]

Malgré le refus de Jeffrey Hunter, la figure canonique de Christopher Pike fut modifée lorsqu'il fut décidé que les images d'archives du pilote initial seraient utilisées dans un épisode en deux parties, allongé par des séquences contemporaines qui donneraient corps à ces scènes du passé. Dans une première version de cet épisode en deux parties, alors intitulé "From the First Day to the Last" (trad. "Du premier au dernier jour") et écrite par John D.F. Black, un examen officiel des actions actions de Pike sur Talos IV avait lieu à la base d'approvisionnement de Trium après que Spock ait demandé à Kirk de ramener Pike, désormais handicapé et coincé dans un fauteuil roulant, sur la planète afin qu'il puisse y mourir. Le commander Jermane, un officier de bureau qui avait interdit les voyages sur Talos IV, s'était opposé à cette demande, car il pensait que les Talosiens étaient une menace et il voulait tout faire pour que Pike soit mal vu. Bien qu'hospitalisé sur la base, Pike dut assisté à la première séance de l'examen le matin. Il fut ensuite examiné par son médecin à l'hôpital, qui décida que la tension était trop forte pour lui. Cependant, après que Jermane ait persuadé le médecin de changer d'avis, Pike fut contraint d'assister à une autre session de l'examen l'après-midi même, une décision contre laquelle le docteur McCoy avait protesté en vain.

Dans la deuxième partie de "From the First Day to the Last" (trad. "Du premier au dernier jour"), Kirk déclara qu'il était déterminé à laisser Pike retourner sur Talos IV, mais que l'un des éléments essentiels à auquel l'examen devait répondre était de savoir si Pike s'était échappé de la planète ou s'il avait réussi à résoudre "le problème de la menace talosienne". Sachant qu'il pouvait risquer la pendaison, McCoy était prêt à faire sortir Pike de la salle d'audience si son état semblait trop s'aggraver. Alors que la session de l'après-midi commençait, Pike lança un regard furieux au commander Jermane, quelques instants avant que les images des événement sur Talos IV ne s'affichent et soient analysées par le comité. Après avoir examen les faits et gestes de Pike sur la planète, et une discussion privée (non vue) entre Kirk et Jermane, Kirk retourna dans la salle d'audience et demanda à Pike comment il se sentait. Pike réussit à répondre par un petit signe de tête, juste au moment où un infirmier arrivait pour le ramener à l'hôpital.

Il s'avéra que le "commander Jermane" était en fait un Talosien qui avait pris la place du vrai Jermane, qui avait rêvé d'une glorification personnelle et avait cherché ce rêve sur Talos IV mais était mort à l'instant où les Talosiens le lui avaient donné. Ainsi, Pike n'avait pas pu être renvoyé sur Talos IV car l'imposteur Talosiens était persuadé que le don d'illusion totale était trop puissant pour qu'un personne puisse le posséder. Néanmoins, lorsque le Talosien reconnut sa défaite face à Kirk, Pike fut autorisé à retourner sur Talos IV à bord de l’Enterprise, à condition que Kirk, même dans son journal de bord personnel, conitnue à mentir en affirmant que Pike avait été assassiné par les Talosiens. Kirk trouva cette exigence extrêmement difficile à accepter, mais l'imposteur insista sur le fait que c'était nécessaire pour maintenir la confidentialité de la planète.

Pike, dans son fauteuil roulant, fut téléporté à bord de l'Enterprise avec Kirk, Spock et McCoy. Sur la proposition de Kirk, Spock lui fit visité le vaisseau. À un moment de la visite, celui-ci déclara que Pike avait fait de nombreux rapports et recommandations au sujet de l'aggrandissement des tubes de Jefferies, des suggestions qui, selon lui, avaient manifestement été prises en comptes. Pike réagit à cette découverte par un sourire presque imperceptible mais malgré tout remarqué par Spock. Les autres parties de l'Enterprise visitées par Pike furent la salle de détente, l'ingénierie et la passerelle. Voir cette dernière faillit arracher une larme à l'ancien capitaine. Lorsque Spock fit ses adieux à Pike dans la salle de téléportation, Pike hocha la tête en larmes en réponse au Vulcain qui lui dit qu'il espérait que Pike réussirait à trouver ce qu'il voulait sur la planète. McCoy lui souhaita également "bonne chance". Pike fut ensuite téléporté sur Talos IV avec Kirk, bien que Spock aurait voulu les accompagner aussi. En se téléportant sur la planète, Kirk et lui ne trouvèrent personne, mais un Talosien arriva rapidement et poussa Pike, dans son fauteuil roulant, au loin. L'instant d'après, Kirk se rendit compte que Pike semblait avoir été miraculeusement retrouvé sa forme d'homme plus jeune et valide (tel qu'il était lors de sa première visite de la planète), alors qu'il marchait avec la jeune Vina, fit une pause pour se retourner et lui faire un signe de la main, avant de repartir. Surpris, Kirk lui répondit par un gest de la main hésitant. Plus tard, dans son journal de bord, Kirk mentionna qu'il avait "laissé le capitaine Christopher Pike aux soins des Talosiens à sa demande". Contacté par le Talosien qui s'était fait passé pour le commander Jermane, Kirk refusa de mentir sur ce qui était arrivé à Pike, expliquant que son exemple apportait la preuve, que, malgré les dangers qu'elle pouvait représenter, l'illusion n'était pas forcément corruptrice ou trop puissante.

Alors que Gene Roddenberry écrivait les scénarios de The Menagerie, Part I et The Menagerie, Part II en 1966, l'équipe de production se demandait si Jeffrey Hunter accepterait que des séquences de The Cage soient réutilisées dans l'épisode en deux parties. Le 14 septembre 1966, Robert Justman écrivit un message assez inquiet à Ed Perlstein du service juridique de Desilu, dans lequel -entre autre- Justman demandait : "Le contrat original de Jeff Hunter prévoit-il ce genre d'éventualité ? Vous devriez peut-être le vérifier auprès de son agent". (These Are the Voyages: TOS Season One)

Gene Roddenberry eut l'idée, alors que les deux parties de l'épisode étaient en cours de développement, de confier à un autre acteur le rôle de Christopher Pike pour les nouvelles scènes. Cette méthode devaient être utilisée dans l'éventualité (plus que probable) où Jeffrey Hunter refuserait de participer lui-même au tournage des nouvelles scènes. Après que Roddenberry ait rendu son premier projet de scénario pour la première partie de la duologie (le 21 septembre 1966), Herb Solow envoya le projet de téléfilm à Grant Schloss et Jerry Stanley de NBC, en leur disant : "Si la femme de Jeff Hunter n'accepte pas de le laisser apparaître dans [les nouvelles scènes à tourner], Roddenberry a trouvé un moyen intéressant de traiter le personnage de Pike (Hunter) comme ayant été blessé au point d'être méconnaissable, afin que l'acteur puisse jouer le rôle". (These Are the Voyages: TOS Season One) L'idée consistant à défigurer Pike au point de le rendre méconnaissable permit à un autre acteur d'apparaître dans le même rôle, bien qu'à un âge apparemment plus avancé. (Star Trek: The Original Series Sketchbook, p.188)

Dans la version finale du scénario de The Menagerie, Part I (dâtée du 7 octobre 1966), Pike était décrit comme "L'ombre d'un homme, [portant] les marques des brûlures des rayons Delta, incroyablement maigre et affaissé, les cheveux d'un blanc terne, sans vitalité, la peau pâle, presque sans vie. Il est assis dans un fauteuil roulant électrique complexe qui fonctionne grâce aux impulsions du cerveau. Les yeux ternes, autrefois clairs et bleus." Le scénario poursuivait en disant, "les muscles affasissées et sans vie sont incapables d'émotion".

Jeffrey Hunter accepta finalement que les images d'archives nécessaires, dans lesquelles il joue le rôle du capitaine Pike, soient réutilisées dans les deux épisodes. (Star Trek Creator: The Authorizzed Biography of Gene Roddenberry, p.259) Le 18 octobre 1966, Ed Perlstein écrivit un mémo à Shirley Stahnke aux affaires commerciales de Desilu, annonçant la nouvelle qu'il avait conclu un accord pour payer 5000 dollars à Hunter. (These Are the Voyages: TOS Season One) Cependant, Hunter ne voulait pas prendre part à d'auters tournages pour le remaniement de The Cage, ce qui permis d'économiser du budget. (Star Trek: The Original Series Sketchbook, p.188) Comme il avait refusé la perspective que The Cage devienne un film, il n'y avait que peu de chances qu'il accepte de retravailler l'épisode pilote pour la série. (Inside Star trek: The Real Story, édition de poche, p.251) Il était non seulement indisponible mais aussi trop cher pour ce qui n'était qu'un rôle secondaire. (Star Trek Compendium, 4ème édition, p.48) Par conséquent, il fut nécessaire de trouver un autre acteur pour produire l'épisode en deux parties.

Trouver un nouvel acteur[]

Le scénario imaginant Pike assis dans un fauteuil roulant du 23ème siècle et défiguré au point d'être incapable de parler, il y avait une grande marge pour refaire le rôle. (Star Trek: Aliens & Artifacts, p.38) D'un autre côté, les deux acteurs devaient se ressembler un peu. "Comme Jeffrey Hunter n'était pas disponible pour jouer la capitaine Pike handicapé, ils ont dû trouver un acteur qui avait la même structure faciale et les mêmes traits", souligna Sean Kenney. (Captain Pike Found Alive!, "Chapter Three: The Formula")

Dans un premier temps, il fut demandé à John D.F. Black (qui avait récemment quitté les coulisses de Star Trek) d'interprété le Pike handicapé. L'épouse de John, Mary Black (qui avait également participé à la production de la série), raconta : "Dorothy [Fontana] a appelé et a dit qu'ils avaient une idée vraiment amusante. Comme les yeux de John correspondaient à ceux de Jeffrey Hunter -et qu'il ne trouvaient aucun autre acteur ayant les bons yeux, et qu'ils étaient vraiment sûrs que ceux de John correspondaient- ils voulaient qu'il vienne s'asseoir dans le fauteuil et qu'il soit le capitaine Pike, avec beaucoup de maquillage". John Black lui-même déclara : "Nous avons tous deux immédiatement pensé que ce ne serait pas très amusant. Je n'ai pas hésité du tout à refuser". La recherche d'un acteur approprié reprit donc. (These Are the Voyages: TOS Season One)

Sean Kenney fut invité à faire un essai pour le rôle de Christopher Pike un soir, juste après avoir fait une apparition ponctuelle dans le spectacle de Los Angeles "The Deputy", lors de sa première. Alors qu'il se démaquillait dans les coulisses, une femme, qui s'avéra être l'agent artistique Mitzi MacGregor, l'aborda et lui expliqua qu'elle voulait qu'il rencontre un homme de Paramount appelé Gene Roddenberry, alors que Kenney ne savait pas encore qui il était. (Star Trek Magazine n°175, p.74 ; Captain Pike Found Alive!, "Chapter One: Lift Off!") L'agent s'arrangea pour fixer un rendez-vous entre les deux hommes, à condition que Kenney -qui n'avait pas d'agent à ce moment-là- signe avec elle. (Star Trek Magazine n°175, p.74) "Ma vie a complètement changé cette nuit-là", admit Kenney. MacGregor accepta de lui assurer un rôle principal dans Star Trek, qui était aux tout premiers jours de sa création chez Paramount. (Captain Pike Found Alive!, "Chapter One: Lift Off!") Kenney accepta avec enthousiasme l'arrangement proposé par MacGregor. (Star Trek Magazine n°175, p.74 ; Captain Pike Found Alive!, "Chapter One: Lift Off!") Une photo de profil de l'acteur fut ensuite rapidement envoyée à Paramount. (Star Trek Magazine n°175, p.74)

Une semaine après la première rencontre entre Sean Kenney et Mitzi MacGregor, ainsi que la transmission de son portrait, Kenney fut interviewé par Joseph D'Agosta. (Star Trek Magazine n°175, p.74 ; Captain Pike Found Alive!, "Chapter Two: Ground Zero") D'Agosta recommanda Kenney à Gene Roddenberry pour le rôle de l'ancien capitaine de vaisseau Christopher Pike. Ainsi, l'acteur rencontra Roddenberry la semaine suivante. (Captain Pike Found Alive!, "Chapter Two: Ground Zero") Des années plus tard, Kenney nota que "Gene Roddenberry lui-même m'a [fait passer mon entretien] et a approuvé mon casting dans le rôle". (Starlog #113) L'entretien entre eux eut lieu en octobre 1966. "J'avais l'impression d'être en "situation d'alpha" quand je suis entré dans les studios de Desilu [...]. On m'a fait entrer dans un petit bureau [consacré aux entretiens] et j'ai attendu une dizaine de minutes jusqu'à ce que la secrétaire de Gene passe et dise : "M. Roddenberry veut vous interroger personnellement. Voulez-vous bien entrer dans son bureau ?" [...] [Après avoir fait cela,] je me suis assis face à son bureau et j'ai remarqué que ma photo de casting était posée là. Je n'ai attendu que quelques minutes et lorsqu'il est entré, je me suis levé et lui ai serré la main". (Captain Pike Found Alive!, "Chapter Two: Ground Zero")

Gene Roddenberry commença la discussion en parlant du concept de Star Trek et du fait qu'il était à la recherche d'un acteur principal pour incarner l'ancien capitaine de vaisseau Pike. "Lorsque je me suis rassis", poursuivit Sean Kenney, "Gene s'est levé et a marché autour de moi en tenant dans sa main ma photo de casting". (Captain Pike Found Alive!, "Chapter Two: Ground Zero") Pendant ce temps, Roddenberry regardait Kenney sous tous les angles. L'acteur, lui, était perplexe face à ce comportement. (Star Trek Magazine n°175, p.74) "Ensuite, il a dit que le personnage principal, Pike, avait été gravement blessé dans un accident lors d'un entraînement et qu'il était incapable de parler et de bouger [la moindre] partie de son corps. Une grande partie de ce rôle viendrait de l'expression de sentiments à travers mes yeux". Roddenberry précisa que l'équipe créative de Star Trek ferait vieillir Kenney pour qu'il ait l'air d'avoir 80 ans et que Pike répondrait à toutes les questions par "oui" ou "non" à l'aide d'un système lumineux spécialement conçu à cet effet. Kenney réfléchit à l'étrangeté apparente d'engager un jeune acteur pour jouer un vieil homme, un rôle principal sans aucun réplique. "Je me disais : "Pourquoi moi, pourquoi ne prennent-ils pas un homme âgé ?", déclara l'acteur. Roddenberry posa également quelques questions précises. Par exemple, il demanda si Kenney serait prêt à arbobrer un maquillage très lourd pour le rôle. (Captain Pike Found Alive!, "Chapter Two: Ground Zero") Autre exemple, Roddenberry demanda à Kenney s'il avait un problème avec le fait d'être confiné dans un espace restreint pendant de longues durées, ce à quoi l'acteur répondit qu'il sera honoré de jouer Pike. (Star Trek: Aliens & Artifacts, p.38 & 40) Il pensait que la raison pour laquelle Roddenberry "a posé tant de questions pointues lorsque [Kenney] [...] a pris le rôle du capitaine Pike", était que Roddenberry voulait s'assurer que l'acteur savait ce qu'il faisait et qu'il voulait s'assurer que ce dernier allait fournir des performances fiables dans le rôle de Pike, quoi qu'il arrive sur le plateau. (Captain Pike Found Alive!, "Chapter Twenty-One: Thespian Style")

Selon une déclaration de Gene Roddenberry dans son interview avec Sean Kenney, Jeffrey Hunter n'était pas disponible car il était occupé à tourner un film en Espagne. (Captain Pike Found Alive!, "Chapter Two: Ground Zero") Bien entendu, Kenney doit beaucoup à Hunter pour son inclusion dans le double épisode The Menagerie, Part I et The Menagerie, Part II. "J'ai reçu le rôle du capitaine Pike en fauteuil roulant en raison de ma forte ressemblance avec Jeff Hunter", expliqu Kenney. (Starlog #113) Il précisa que son extrême ressemblance physique avec Hunter était "à tel point que personne d'autre en ville ne lui ressemblait autant que moi, bien que je n'ai que 24 ans". (Magazine Star Trek n°175, p.75) L'énorme ressemblance entre les deux interprètes fut remarquée pou la première fois par Joseph D'Agosta. (Star Trek: Aliens & Artifacts, p.38) Roddenberry nota à haute voix le fort degré de ressemblance entre les acteurs, lors de son interview avec Kenney. (Captain Pike Found Alive!, "Chapter Two: Ground Zero") Kenney émit ensuite l'hypothèse suivante : "Il y a peut-être de l'ADN héréditaire en jeu ici. Le vrai nom de Jeff était McKinney et il est fort probable que sa famille était originaire d'Irlande comme la mienne". (Captain Pike Found Alive!, "Chapter Ten: Watch Your Back!")

Représentation défigurée[]

Malgré les similitudes entre Sean Kenney et Jeffrey Hunter, le rôle de Christopher Pike exigea de Kenney qu'il subisse des modifications physiques importantes. Après coup, le réalisateur Marc Daniels fit remarquer : "Il a fallu une quantité considérable de préparation et de travail pour le faire correctement". (Captains' Logs: The Unauthorized Complete Trek Voyages, p.33)

Lors de leur première rencontre, Gene Roddenberry informa Sean Kenney que les côtés de ses yeux seraient scotchés avec du maquillage extensif, que ses cheveux et ses sourcils seraient teints en blanc et que du maquillage en latex serait abondamment utilisé sur son visage, ce maquillage devant être refait chaque jour pendant au moins une semaine. (Captain Pike Found Alive!, "Chapter Two: Ground Zero") En fait, Roddenberry est même allé jusqu'à expliquer que le maquillage en latex bloquerait tellement les mouvements de Kenney qu'il finirait probablement par devoir manger avec une paille tant qu'il le porterait. (Star Trek: Aliens & Artifacts, p.38) Lorsque Roddenberry demanda à Kenney si cela lui poserait un problème dav'oir les cheveux et les sourcils teints en blanc, l'acteur, voulant accepter le rôle, répondit que cela ne le dérangerait pas. À la fin de leur première discussion, Roddenberry s'assura que l'acteur n'était pas allergique au maquillage en latex. (Captain Pike Found Alive!, "Chapter Two: Ground Zero")

Défigurer Sean Kenney demanda beaucoup de travail de la part de l'équipe de maquillage. "Les deux génies du maquillage qui ont travaillé sur mon visage", déclara Kenney, "Fred Phillips [...] ainsi qu'un jeune artiste nommé Ray Sebastian, ont eu du pain sur la planche". (Captain Pike Found Alive!, "Chapter Three: The Formula") La conception du maquillage commença rapidement. "Fred Phillips, qui était le chef maquilleur de Paramount, m'a fait venir au studio la semaine précédente", raconta Kenney, "nous avons expérimenté les différents types de cicatrices et de processus de vieillissement disponibles. J'ai ensuite été testé à l'écran pour vérifier si je correspondait à la structure du visage de Jeff, à la réalité du maquillage et à la couleur des cheveux [...]. Fred Phillips a voulu perfectionner le maquillage en faisant un masque vivant de mon visage pendant les premières étapes des expériences. Ils ont appliqué du plâtre de Paris sur mon visage avec [...] deux petits tuyaux en caoutchouc dans mes narines pour la respiration". (Starlog #113) De fait, Phillips voulait utiliser le masque vivant comme un support pour tester différents maquillages. (Star Trek: Aliens & Artifacts, p.40)

Sean Kenney trouva que la création du masque vivant de son visage fut un "moment effrayant", qui lui fit ressentir une sorte de claustrophobie. "Et je ne suis pas claustrophobe !", s'exclama-t-il. "Mon visage s'est durci comme une pierre et soudain, je me suis demandé si j'allais pouvoir respirer ou pas. C'était une sacré expérience". (Starlog #113)

Pendant ce temps, la coiffeuse Virginia Darcy commença à travailler sur les cheveux de Sean Kenney. Gene Roddenberry voulait qu'ils soient blancs et cassants, et non pas simplement striés avec du maquillage temporaire. Il voulait qu'ils soient teints si blancs qu'ils donnaient l'impression que le personnage entier était diminué et vieilli. Après que Darcy eut terminé, elle et Roddenberry accompagnèrent Kenney sur le plateau pour tester ses cheveux sous les lumières du studio. Les cheveux de l'acteur étaient si clairs qu'ils étaient hors de la bande de couleur et par conséquent, le signal télévisuel était presque grésillant. (Star Trek: Alies & Artifacts, p.40) "Gene a estimé que le premier essai à l'écran montraient que mes cheveux avaient l'air trop blancs à la caméra", se souvint-il. "Ils m'ont renvoyé chez la coiffeuse de la Paramount qui a reconnu que quelque chose n'allait pas. Elle m'a donc teint les cheveux en blond clair". (Captain Pike Found Alive!, "Chapter Three: The Formula") La coloration synthétique des cheveux de Kenney fut réalisée avec une poudre. (Starlog #113) Darcy combina ce produit avec une préparation capillaire et peigna le mélange obtenu sur les cheveux de Kenney, avant de le laisser sécher. Ensuite, la couleur passa le test d'enregistrement des couleurs, puis Kenney passa à une autre étape des tests de maquillage. (Star Trek: Aliens & Artifacts, p.40) Avec le recul, il estima qu'il n'était "pas très heureux" de la teinture de ses cheveux. (Starlog #113)

Deux jours avant le tournage, Fred Phillips et Ray Sebastian commencèrent à tester face à la caméra les maquillages qu'ils avaient conçus en utilisant le masque vivant de Sean Kenney. Appliquer les modèles et les tester devant la caméra nécessitait une démarche d'application de six heures et demie. À la place de Phillips, ce fut Sebastian, assisté par Fred Obringer, qui fut chargé de la pose du maquillage. Plutôt que d'utiliser des accessoires en latex, le maquillage fut posé directement sur la peau de Kenney. La première étape de cette technique consistait à appliquer de la gomme à mâcher sur tout le visage de l'acteur pour mettre en place une surface collante sur la peau, qui était ensuite recouverte de coton. L'excédent de coton était retiré. Ensuite, du latex liquide était appliqué sur différentes parties du visage de Kenney tandis que la peau était tendue. Etant donné qu'ils travaillaient dans des délais très courts, les maquilleurs utilisèrent des sèches-cheveux pour accélérer le temps de séchage, préférant ne pas attendre que le latex sèche naturellement. Ils appliquèrent ensuite une deuxième couche de latex. (Star Trek: Aliens & Artifacts, p.40)

Représenter la cicatrice présente sur le côté droit du visage de Pike était au départ très difficile, lorsque le masque de Sean Kenney était en cours de développement. (Star Trek: Aliens & Artifacts, p.40) Après que les accessoires de maquillages aient commencé à fondre considérablement lors des répétitions, un morceau de tissu fut conçu pour être incorporé au maquillage. Se rappelant de cela, Kenney déclara : "Un jour, ils étaient tellement frustrés par la fonte de l'horrible cicatrice sur le côté de mon visage que Ray [Sebastian] a trouvé une solution ingénieuse. Il s'est baissé et a découpé un morceau de son propre Levis qu'il portait, lui a donné la forme de la cicatrice, puis l'a collé sur le côté de mon visage, créant ainsi une cicatrice de brûlure par irradiation idéale qui ne fondrait pas ou ne semblerait pas guérir". (Captain Pike Found Alive!, "Chapter Three: The Formula") Après l'application du tissu, une couleur de base Rubber Mask Greasepaint fut appliqué, couvrant presque tout le visage de Kenney. La seule exception était la cicatrice artificielle, qui fut ensuite colorée avec un centre bleu-violet et une zone extérieure rouge foncé pour donner l'impression qu'elle était constamment douloureuse. L'ensemble du maquillage fut enfin fixé avec une poudre translucide pour le visage. (Star Trek: Aliens & Artifacts, p.40)

Les maquilleurs accordèrent une attention particulière à l'œil de Pike car, au cours de leurs essais, ils réalisèrent que ce dernier paraîtrait plus sympathique s'il avait une paupière tombante. Ray Sebastian utilisa donc un ruban adhésif médical transparent pour tirer vers le bas le bord extérieur de la paupière de Sean Kenney. (Star Trek: Aliens & Artifacts, p.40) Le fait d'attacher les coins des yeux de l'acteur avec du ruban adhésif eut pour effet supplémentaire de lui donner un air vieilli. (Starlog #113)

Le temps de la conception du maquillage de Pike fut d'au moins vingt heures. (Captain Pike Found Alive!, "gallery pix") Au quotidien, il fallait près de cinq heures aux maquilleurs pour l'appliquer. (Starlog #113) "Chaque jour, ils devaient recommencer à zéro en appliquant le même maquillage", rapporta Sean Kenney, "et en plaçant ce précieux morceau de jean au bon endroit [...]. Le premier jour, le maquillage prenait près de cinq heures, alors que le dernier jour, il ne prenait que deux heures et demie". (Captain Pike Found Alive!, "Chapter Three: The Formula") Devant recommencer le maquillage tous les jours durant les cinq jours de production, Kenney trouva cette procédure laborieuse et fastidieuse. (Star Trek: Aliens & Artifacts, p.40) À cause de la fonte fréquente des accessoires de maquillage, son temps devant la caméra était extrêmement limité. (Captain Pike Found Alive!, "Chapter Three: The Formula") L'acteur vécut pratiquement dans la salle de maquillage, y passant dix à douze heures chaque jour pendant le tournage. (Star Trek: Aliens & Artifacts, p.40)

En raison des longues heures passées au maquillage par Sean Kenney, l'équipe de tournage ne le vit que très peu sans tout son maquillage. "J'arrivais avant tout le monde pour me maquiller et je partais après tout le monde parce que je devais me démaquiller", se souvint Kenney. "C'était le sentiment le plus étrange car personne ne me voyait jamais". (Star Trek Magazine n°175, p.75) De plus, Kenney était incapable de discuter avec les acteurs et l'équipe de production en raison du maquillage qui l'empêchait de parler. (These Are the Voyages: TOS Season One ; Captain Pike Found Alive!, "Chapter Two: Ground Zero") Avec du recul, il déclara : "Le maquillage du capitaine Pike limitant mes relations socailes, je ne m'attardais pas sur le plateau après avoir terminé la journée. J'enlevais rapidement mon [...] masque en latex [...]. Pendant ces huit jours de tournage, je marchais et parlais à tout le monde à l'extérieur du studio en ressemblant parfaitement à un albinos". (Captain Pike Found Alive!, "Chapter Three: The Formula")

Sean Kenney décrivit un jour son masque en latex comme étant "terrible". (Captain Pike Found Alive!, "Chapter Three: The Formula") "Les dispositifs étaient très serrés autour du visage", exprima-t-il. "Il était très difficile de manger [en raison des restrictions imposées par le maquillage] et mes déjeuners étaient pris à la paille, composés de soupes et de bouillie, pour ainsi dire". (Starlog #113) Kenney ajouta : "Sur le plateau, j'avais vraiment l'impression d'être affamé". (Captain Pike Found Alive!, "Chapter Two: Ground Zero")

Ainsi, en interprétant Christopher Pike, Sean Kenney concentra une grande partie de son attention sur ses yeux. "La plupart des sentiments devaient passer par mes yeux", déclara-t-il, "notamment en raison du fait qu'ils attachaient les coins de mes yeux avec du ruban adhésif". (Starlog #113) L'acteur précisa : "C'était un immense défi d'acteur, d'essayer de dire autant de choses uniquement à travers mes yeux".

Pour une scène en particulier, Sean Kenney pensa à son père, décédé lorsqu'il avait huit ans. "C'est de là que sont venus les larmes dans ma grande scène", commenta-t-il. "Je me souvient que tout le monde a dit : "Ok, on l'a eu"." (Star Trek Magazine n°175, p.75)

Vers la fin du tournage des scènes impliquant Christopher Pike handicapé, un problème survint au sujet du morceau de jean utilisé comme cicatrice du personnage. Sean Kenney se souvint : "Vers le huitième jour de tournage, Ray [Sebastian] était si fatigué qu'il a placé la cicatrice du mauvais côté de mon visage. Quand je me suis regardé dans le miroir, j'ai su que quelque chose n'allait pas et nous avous tous les deux craqué, réalisant que l'épuisement avait finalement eu raison de nous". (Captain Pike Found Alive!, "Chapter Three: The Formula")

Réception[]

Première interprétation[]

À l'origine, NBC, Herb Solow, Gene Roddenberry et Robert Butler étaient tous ravis d'avoir pu obtenir Jeffrey Hunter pour le rôle de Christopher Pike dans le pilote initial, The Cage. (Inside Star Trek: The Real Story, édition de poche, p.36)

Robert Butler eut le sentiment que l'interprétation de Christopher Pike par Jeffrey Hunter n'était pas tout à fait satisfaisant. "Je pensais qu'il était probablement un bon héros taillé pour ce type de rôle", commenta Butler à propos de Hunter. "C'était un type extrêmement agréable, posé, et peut-être correct et gentil à l'excès... Je me souviens avoir pensé : "Mon Dieu, il est beau", et c'était malheuruesement l'opinion qu'on avait de lui à l'époque. Lorsque l'on essaie d'apporter de la réalité dans une situation irréelle, il n'est généralement pas judicieux d'engager un acteur à l'apparence presque parfaite. Il faut trouver quelqu'un qui semble plus naturel et plus "réel"." (These Are the Voyages: TOS Season One, "Chapter Three: Designing Star Trek") Butler déclara également au sujet d'Hunter : "J'ai [...] trouvé qu'il était un bon gars vraiment coopératif. Il était un peu héroïque et un peu rigide, et j'ai essayé de modifier un peu cela, et peut-être que j'ai réussi ou peut-être pas". (Star Trek Monthly n°6, p.53-54)

Selon Joseph D'Agosta et Robert Justman, les dirigeants de la NBC otpèrent pour pour William Shatner dans le rôle de James T. Kirk plutôt que pour Jeffrey Hunter dans celui de Christopher Pike parce qu'ils étaient déçus de l'interprétation de Pike par Hunter. (Cinefantastique, Vol.27, n°11/12, p.56 ; Captains' Logs: The Unauthorized Complete Trek Voyages, p.14) "La chaîne semblait penser que Jeff Hunter était [trop lisse]", se souvint Justman. (Captains' Logs: The Unauthorized Complete Trek Voyages, p.14) D'Agosta acquiesça : "Quand ils ont vu le pilote, ils n'ont pas aimé Jeffrey Hunter. Ils ont choisi Star Trek en fonction [du changement d'acteur principal]". (Cinefantastique, Vol.27, n°11/12, p.56) Suivant ces opinions, la Press-TV Radio rapporta en 1967 que Hunter avait été écarté de Star Trek parce qu'il "n'a pas été à la hauteur en tant que capitaine". (Star Trek Magazine n°166, p.55) Cependant, dans l'œuvre Inside star Trek: The Real Story (édition de poche, p.60), Herb Solow rapporta que, après avoir précisé ses exigences au sujet du deuxième pilote de Star Trek, la NBC avait déclaré : "Jeffery Hunter était bien, et si vous voulez l'utiliser à nouveau, cela nous convient". Dans le livre Star Trek Memories (édition de poche, p.70), Shatner faisait référence à Hunter comme étant "l'un des rares membres du casting [de The Cage qui a été] épargné par la colère de la chaîne".

Robert Justman pensait que Jeffrey Hunter manquait d'énergie dans son interprétation d'un capitaine, alors que William Shatner apportait le quota d'énergie nécessaire. (Inside Star Trek: The Real Story, édition de poche, p.71-72) Justman affirma également que Roddenberry et lui étaient convaincus que Hunter était un acteur moins "accompli" que Shatner, avec moins de "dimension" et incapbale de montrer une gamme d'émotions aussi variée que Shatner. (These Are the Voyages: TOS Season One, "Chapter Five: Double or Nothing: A Second Pilot" ; Captains' Logs: The Unauthorized Complete Trek Voyages, p.14) Joseph D'Agosta était d'accord avec cette idée. (These Are the Voyages: TOS Season One, "Chapter Five: Double or Nothing: A Second Pilot") Cependant, Roddenberry lui-même estima : "[Hunter] aurait un grand capitaine". (Captains' Logs: The Unauthorized Complete Trek Voyages, p.14) De même, la scénariste D.C. Fontana fit un jour remarquer que, selon elle, si Hunter était apparu régulièrement dans le rôle de Pike cela aurait donné naissance à "un bon capitaine". Elle déclara également : "Il n'aurait pas été le capitaine Kirk; son approche aurait été très différente, mais je pense qu'il aurait été parfaitement bien". (Star Trek Magazine n°128, p.45) Ira Steven Behr, fan de la série originale Star Trek et scénariste/producteur sur certains spin-off de Star Trek, était du même avis : "J'aurais été tout aussi heureux si Jeffrey Hunter avait joué le rôle principal. Je l'aimais beaucoup". (Cinefantastique, Vol.23, n°6, p.42)

L'acteur Mark Lenard déclara : "En utilisant un type plus raide comme le choix original [Jeffrey Hunter], le personnage aurait été plus rigide que [William] Shatner, avec moins de personnalité. Je ne pense pas que cela aurait aussi bien fonctionné avec Jeffrey Hunter dans le rôle principal". (Cinefantastique, Vol.27, n°11/12, p.77) De même, Leonard Nimoy explique que, selon lui, la relation entre Pike et Spock, le personnage qu'il interprétait, n'aurait pas été aussi réussie que celle existant entre Kirk et Spock. "Hunter était plus réservé et moins dynamique dans ses choix d'acteur", exprima-t-il, "laissant à Spock une marge de manoeuvre moins clairement définie". (Starlog #63) Bien qu'appréciant Jeffrey Hunter en tant qu'acteur, Ronald D. Moore doutait également que Pike aurait eu autant de succès dans le rôle principal que Shatner avec Kirk. "Je ne pense pas que Jeffrey Hunter, en tant que capitaine Pike dans les aventures de l'Enterprise, allait vraiment fonctionné", déclara-t-il. Du même avis, Michael Taylor commenta au sujet de Pike : "On dirait qu'il est sorti de Planète interdite ou quelque chose comme ça". (commentaires audio, Star Trek III: The Search for Spock (Blu-ray) special features)

En 2009, la performance de Jeffrey Hunter dans le rôle du capitaine Pike était devenue très popualire. Bruce Greenwood, qui jouait la version de Christopher Pike dans ligne temporelle Kelvin, dit d'Hunter qu'il avait une "légion de fans qu'il a eu en créant ce rôle". Il déclara également : "Les gens sont tellement attachés à chaque petit aspect de ce rôle". (Star Trek Magazine Souvenir Special, p.34) En revanche, Greenwood souligna que l'interprétation de Pike par Hunter était moins connue que les interprétations de Kirk par William Shatner et de Spock par Leonard Nimoy. (Star Trek Magazine n°175, p.16)

Dans l'ouvrage de référence Trek Navigator: The Ultimate Guide to the Entire Trek Saga (p.114, 29 & 30), Mark A. Altman et Edward Gross firent des remarques sur la représentation du capitaine Pike par Jeffrey Hunter. Altman parla d'une "performance puissante" et estima que "bien qu'[Hunter] n'aurait probablement pas été l'égal de Shatner dans une série continue, il brille dans sa seule apparition dans Star Trek". Gross pensait que "Jeffrey Hunter est un peu raide dans le rôle du capitaine Pike, mais il est bon prédécesseur au James T. Kirk de William Shatner".

L'écrivain britannique Paul Cornell trouva Jeffrey Hunter dans le rôle du capitaine Pike particulièrement mémorable et qu'il s'agissait d'une personne "que personne n'est susceptible d'oublier". (Star Trek Monthly n°19, p.75) De même, le journaliste et auteur britannique Andy Lane posa la question suivante : "Qui peut résister à l'envie [d'imaginer] toute une histoire parallèle de Star Trek où Christopher Pike est capitaine de l'U.S.S. Enterprise ?". (Star Trek Monthly n°28, p.40) L'écrivain américain Robert Greenberger observa : "Il y a beaucoup d'[Horatio] Hornblower dans le Pike de Jeffrey Hunter, mais c'est mélangé avec une pincée d'Hamlet". (Star Trek: Enterprise Logs, "Introduction") L'écrivain américain Stuart Moore remarqua un élément particulièrement curieux du personnage, en commentant : "Pike [...] avait un ensemble intéressant de relations avec les femmes sous son commandement". (Star Trek Magazine n°154, p.9)

Seconde interprétation[]

Michael Okuda pensait que le changement d'acteur pour le capitaine Pike dans les épisodes The Menagerie, Part I et The Menagerie, Part II, en raison de l'indisponibilité de Jeffrey Hunter, avait "parfaitement" fonctionné et avait été réalisée de manière extrêmement intelligente. Concernant la façon dont Sean Kenney avait adopté le rôle de Pike, Okuda déclara que c'était "probablement son rôle le plus célèbre, dans Star Trek au moins". ("The Menagerie, Part I" Starfleet Access, TOS Season 1 Blu-ray)

Dans l'épisode en deux parties, Christopher Pike fut mentionné dans les crédits. "Je suppose qu'ils ont pensé [qu'une mention dans le générique] était le moins qu'ils puissent faire pour compenser toutes les transformations de mon anatomie et récompenser ma patience", déclara Sean Kenney. "Je n'avais aucune appréhension à l'idée de ne pas être reconnu. C'était un plaisir d'être dans la série [...]. Dans l'ensemble, je me sentais fier de mes efforts". (Starlog #113) Cependant, il concéda également : "Je ne me vante pas j'espère, mais il se trouve que j'étais au bon endroit au bon moment, pour leur bien et pour le mien". (Captain Pike Found Alive!, "Chapter Three: The Formula")

L'apparition de Sean Kenney dans le rôle de Pike fut très appréciée par Marc Daniels, qui dirigea Kenney dans The Menagerie, Part I et The Menagerie, Part II, ainsi que par l'ensemble de l'équipe de production. Marc Daniels qualifia la méthode utilisée pour pallier l'absence de Jeffrey Hunter de "moyen efficace de s'en sortir". De plus, le réalisateur déclara : "Nous sommes tous satisfaits du résultat". (Captains' Logs: The Unauthorized Complete Trek Voyages, p.33)

Gene Roddenberry était également satisfait de la performance de Sean Kenney en tant que Christopher Pike. L'acteur déclara : "Le dernier jour du tournage, Gene est venu me voir et m'a félicité pour mon formidable travail de comédien [...]. Il a dit que j'avais supporté beaucoup de choses et qu'il voulait récompenser ma ténacité et mon bon esprit. J'étais tout à fait d'accord avec son point de vue". (Captain Pike Found Alive!, "Chapter Three: The Formula") L'une des raisons pour lesquelles Sean Kenney était d'accord avec Gene Roddenberry est que le tournage avait été physiquement très compliqué pour lui et qu'il souffrait toujours de la perte de ses cheveux. Il précisa : "Mes cheveux tombaient à cause des deux teintures qu'ils m'avaient faites [...]. Après la fin [du tournage], [la coiffeuse de la Paramount] [...] a dû me teindre les cheveux pour qu'ils retrouvent leur couleur brune d'origine (une troisième teintu en un mois). Mes cheveux tombaient en grosses touffes. Je me souviens qu'elle a utilisé un produit appelé Fermadil en provenance d'Autriche (placenta de mouton à naître), qu'elle a fait pénétrer dans mon cuir chevelu et qui a stoppé la chute des cheveux". (Captain Pike Found Alive!, "Chapter Three: The Formula")

Après avoir interprété le personnage handicapé de Christopher Pike, Sean Kenney envoya une photo de lui dans le rôle à Fred Phillips. Sur celle-ci, le comédien avait écrit un message comprenant la phrase suivante : "Merci pour votre merveilleux "lifting"." (Star Trek: The Original Series Sketchbook, p.188) La photo faisait partie de celles prises durant la série de tests réalisés au cours de la conception du maquillage de Pike. Cette image montrait le maquillage dans sa forme "finale". (Captain Pike Found Alive!, gallerie de photos)

En 1966, une édition du TV Times -qui, ayant mal compris, pensait que le Pike en fauteuil roulant était joué par Jeffrey Hunter sous un lourd maquillage- fut émerveillée par la performance. Ainsi, dans cette publication, Hunter fut félicité pour son "excellent travail" dans ce rôle. (Star Trek Magazine n°166, p.55)

La représentation de Christopher Pike dans The Menagerie, Part I et The Menagerie, Part II suscita la curiosité de J.K. Woodward, qui (des décennies plus tard) collabora avec Stuart Moore sur le comic Captain's Log : Pike. L'intérêt de Woodward pour Pike fut éveillé lorsqu'il vit le double épisode à l'âge de 7 ans. Il raconta : "Je me souviens avoir pensé à l'époque : "Quelle est l'histoire de ce type ? Comment peut-on passer d'un statut [semblable à celui du] capitaine Kirk à celui d'être coincé dans cette chaise ?"." (Star Trek Magazine n°154, p.9)

Son interprétation de Christopher Pike fut déterminant pour Sean Kenney dans l'obtention du rôle du lieutenant DePaul. En effet, en donnant ce rôle à Kenney, Gene Roddenberry voyait là une façon de le remercier pour le travail qu'il avait accompli dans le rôle de Pike. Cependant, tandis que Kenney jouait DePaul dans Arena, très peu de gens savaient qu'il avait joué Pike. Lorsque DeForest Kelley, l'acteur de McCoy, se demanda comment un acteur aussi jeune avait pu être choisi pour jouer DePaul, l'un des hommes affectés au département du maquillage révéla quel rôle Kenney avait joué précédemment. En apprenant cela, DeForest Kelley s'exclama : "Vous étiez Pike ? Bon sang, vous êtes si jeune.". (Captain Pike Found Alive!, "Chapter Three: The Formula" ; Star Trek Magazine n°175, p.75)

Pike devait être mentionné dans la version originale de l'épisode Bem, finalement non développé pour la série originale, Star Trek. (The Trek Anniversary Celebration, p.51) Dans le projet original de cet épisode (daté du 14 mars 1968), Kirk disait à Spock : "Je me souviens avoir lu les rapports du capitaine Pike sur les problèmes que vous aviez réglés".

Un soir, alors que dix ans s'étaient écoulés depuis son apparition dans Star Trek, Sean Kenney se rendait au restaurant de la femme de Chuck Norris à Marina Del Ray lorsqu'il rencontra la femme de Jeffrey Hunter, Emily McLaughlin. "Lorsque je me suis approché de sa table, son visage a failli devenir blanc", raconta Kenney. "Je ressemblais beaucoup à son défunt mari et j'avais maintenant une trentaine d'années et une apparence plus mature que lorsque je jouais Pike. En m'asseyant, j'ai calmé ses nerfs et lui ai raconté comme Gene Roddenberry m'avait choisi pour jouer Pike parce que Jeff n'était pas disponible. Elle n'arrêtait pas de secouer la tête devant la forte ressemblance [...]. J'ai souvent souhaité avoir rencontré Jeff à un moment donné, alors qu'il était encore en vie". (Captain Pike Found Alive!, "Chapter Ten: Watch Your Back!")

Andy Lane nota que le visage défiguré de Pike "n'est pas sans rappeler celui du Fantôme de l'Opéra". Lane poursuivit en disant : "Le résultat sur le public est une horreur teintée d'inquiétude [...]. Nous ne sommes que trop conscients qu'une maladie ou un accident pourrait un jour nous faire porter le même visage". (Star Trek Monthly n°9, p.15)

Dans Cinefantastique (Vol.22, n°3, p.27), le critique Thomas Doherty commit l'erreur de prêter à Jeffrey Hunter le rôle du Pike défiguré. Il compara également le destin du personnage, tel qu'il est vu à la fin de The Menagerie, Part II, au fait de visionnage de la science-fiction fantastique. Il concluait : "Comme le spectateur, enfermé dans un fauteuil, Pike est libre de parcourir la galaxie dans son esprit".

Le co-producteur exécutif de Star Trek: Enterprise, Chris Black, déclara que s'il avait recommandé que la série, tout en respectant le canon, présente un autre capitaine que Jonathan Archer comme premier capitaine de l’Enterprise, il aurait suggéré que Pike ait historiquement rempli ce rôle (alors que Robert April avait en fait précédé Pike). Ainsi, Black estima donc qu'il aurait proposé que Pike soit mis en avant dans Star Trek: Enterprise, plutôt qu'Archer. (The Fifty-Year Mission: The Next 25 Years, p.646)

Sean Kenney apprit, lorsque deux pilotes de F-16 l'abordèrent, que Christopher Pike avait eu une influence sur un protocole militaire particulier. En effet, l'un des pilotes demanda à Kenney s'il savait que l'armée de l'air utilisait un "code Captain Pike" lors du survol d'un territoire hostile en Irak. Kenney fut très surpris et commença par demander au pilote s'il plaisantait. (Star Trek Magazine n°175, p.73) "Il a dit : "Non. Quand nous rompons le silence radio, nous disons : "C'est un Roger à un ou deux bips ?". Seule une personne qui est un Trekkie connaîtrait ce code", raconta Kenney. (Star Trek Magazine n°175, p.73) Il était encore abasourdi par la nouvelle. "J'ai pensé que c'était hilarant", exprima-t-il, "que maintenant je suis un code en Irak pour les pilotes là-bas".

Peu avant sa mort en 2008, Robert Justman, alors en fauteuil roulant, se présenta à Sean Kenney lors d'une convention annuelle Star Trek à Las Vegas et le remercia personnellement d'avoir joué Pike. "Il m'a dit", raconta Kenney, "que si Gene et lui ne m'avaient pas trouvé pour le rôle de Pike, ils [auraient eu] de gros problèmes". (Captain Pike Found Alive!, "Chapter Three: The Formula")

Sean Kenney était fier de la façon dont sa représentation du capitaine Pike avait inspiré les personnes ayant un handicap physique. Lors d'une interview en 2010, il déclara : "Voici un type, le capitaine Pike, qui a presque été la première personne handicapée physique que l'on a vue à la télévision dans un rôle important [...]. Aujourd'hui, je rencontre des gens [en fauteuil roulant] qui viennent me voir et me disent : "Quand j'ai vu cette série, j'ai pensé : "Et si je perdais ma voix ? Je n'ai perdu que mes jambes". " (These Are the Voyages: TOS Season One)

En novembre 2012, lors d'un salon de dédicace à San Francisco appelé Wondercon, Christian Slater remercia directement Sean Kenney pour, selon les mots de ce dernier, "l'inspiration [engendrée par] Pike". (Captain Pike Found Alive!, "Chapter Twenty-Two: Looking for a Galaxy... Try Ours!")

En 2013, Sean Kenney fit référence à Pike dans le titre de son autobiographie, Captain Pike Found Alive!. Il termina le livre en s'adressant aux fans de Star Trek avec la déclaration suivante : "Je [...] veux que vous vous souveniez de ce que le capitaine Pike aurait voulu vous dire lorsque vous regardez vers les cieux... "Votre présence ici a de l'importance"." (Captain Pike Found Alive!, "Chapter Twenty-Six: The Future")

Bruce Greenwood découvrit la popularité du personnage de Pike, notamment la représentation qu'en avait faite Jeffrey Hunter, après avoir reçu le rôle de sa version existant dans le ligne temporelle Kelvin. "Indépendamment de ce que je choisis de faire, je me suis dit qu'il valait mieux que je sache quel était le cadre de référence des autres [acteurs ayant interprété Pike]", déclara-t-il. (Star Trek Magazine Souvenir Special, p.34) Il remarqua que le Pike original était très hésitant et tiraillé à l'idée de rester dans Starfleet, alors que ces caractéristiques ne semblaient pas être présentes chez sa version de la ligne temporelle Kelvin. (Star Trek Magazine n°175, p.16) Greenwood souligna que "le dilemne central [du Pike] de Jeffrey Hunter n'est pas le dilemne central de mon Pike". L'acteur suggéra : "Ils sont presque opposés [...). Pourtant, vous pouvez les regarder comme s'ils étaient les deux faces d'une même pièce, à cause de l'univers parallèle". Hunter n'ayant que très peu incarner Pike (contrairement à William Shatner et Leonard Nimoy avec Kirk et Spock), Greenwood ne ressentit pas le besoin d'insuffler un quelconque style d'interprétation lié à Hunter dans sa façon de jouer le personnage, ne pensant pas que de telles similitudes seraient réellement apparentes. En conséquence, Greenwood n'inclut dans son interprétation qu'une seule référence au Pike d'origine, à savoir que Pike se retrouve en fauteuil roulant à la fin du film, Star Trek. (Star Trek Magazine n°175, p.16) Malgré cela, Sean Kenney reconnut : "Je pense que Bruce [Greenwood] a été inspiré par le travail de Jeffrey Hunter car, édimment, j'ai joué le Pike handicapé". Il annonça également : "Si J.J. Abrams se lance un jour à la recherche d'un Pike handicapé, j'adorerais le refaire".

Bien le Pike de la ligne temporelle Kelvin mourut dans le film Star Trek Into Darkness, une scène de Star Trek Beyond, impliquant le capitaine Kirk et le docteur McCoy, fut inspirée par une discussion de The Cage entre le capitaine Pike et le docteur Boyce. Le réalisateur de Star Trek Beyond, Justin Lin, avait été troublé à plusieurs reprises en voyant Pike dans cet épisode, alors qu'il regardait des rediffusions hors programme de la série originale. (SFX, n°276, p.47)

Suite[]

Discovery[]

En 2019, Anson Mount apparut dans le rôle de Christopher Pike au cours de la deuxième saison de Star Trek: Discovery, en tant que capitaine temporaire du Discovery le temps que l’Enterprise soit remise en état. L'interprétation de Pike par Mount fut réçu de façon très positive. Dans une critique de la deuxième saison de la série, Kyle Hadyniak du site TrekNews cita l'interprétation de Pike par Mount comme le point fort de cette saison. Il déclara que Mount "a apporté du charme, de l'intelligence, de la gravité et de l'autorité" à un personnage qui n'avait été vu que brièvement dans la franchise et qu'il était facile de comprendre pourquoi les fans s'étaient attachés au personnage.

Keisha Hatchett de TV Guide décrivit l'interprétation de Mount comme étant fringante et charismatique, déclarant qu'elle était "très proche de l'homme que Gene Roddenberry a imaginé il y a tant de décennies, mais qu'il ne donne jamais l'impression d'être un relique du passé".

Après avoir appris que le personnage de Mount, Pike, ne ferait pas partie de la troisième saison de Star Trek: Discovery, les fans ont lancé une pétition pour que le personnage revienne dans la franchise d'une façon ou d'une autre, peut-être même au sein d'une nouvelle série centrée sur son personnage. Mount se montra ouvert à cette proposition et déclara : "C'est un personnage que j'aime ; c'est une franchise que j'aime ; c'est une expérience que j'ai déjà aimée".

Strange New Worlds[]

En mai 2020, la série Star Trek: Strange New Worlds, mettant en scène le personnage de Pike (interprété par Mount) aux commande de l’USS Enterprise et acoompagné par les personnages de Spock et d'Una Chin-Riley, fut annoncée. Il fut déclaré que le très bon accueil que les fans avaient réservé aux personnages avait été déterminant dans la décision de créer cette série.

Autres médias[]

Bien qu'il n'y ait pas d'informations canoniques allant dans ce sens, le roman Final Frontier de Diane Carey mentionne le nom complet de Pike comme étant "Christopher Richard Pike".

Les aventures de Pike en tant que capitaine de l’Enterprise étaient au centre de la série de bandes dessinées Star Trek: Early Voyages de Marvel. Dans cette série de bande dessinées, le père de Pike s'appelait Josh Pike et était un amiral à la retraite.

Pike apparut également dans une poignée de romans et de bandes dessinées, certains d'entre eux décrivant sa vie après avoir été blessé et laissé sur Talos IV, d'autres décrivant ses première aventures.

Le roman Vulcan's Glory du scénariste de Star Trek: The Original Series, D.C. Fontana, déclarait que Pike avait précédemment commandé le vaisseau USS Yorktown, une référence au nom original qui avait voulu être donné à l’Enterprise. Certaines histoires (publiées avant qu'elle ne deviennent canon dans Brother) déclarèrent également que Pike avait servi comme premier officier sous les ordres du capitaine Robert T. April. (Crisis on Vulcan ; Star Trek: Federation - The First 150 Years)

Dans le roman Enterprise: The First Adventure, Pike était promu comodore lorsqu'il quitta le commandement de l'Enterprise. Cela pourrait indiquer que le terme "capitaine de la flotte" était considéré comme un poste plutôt que comme un grade.

Pike était également le personnage central du roman non canonique Burning Dreams, qui détaillait sa vie et sa carrière, ainsi que celui de The Captain's Table n°6 : Where Sea Meets Sky. Burning Dreams indiquait qu'après l'incident sur Talos IV, Pike avait passé une grande partie du reste de sa cariière à se demander si sa vie et tout ce qu'il vivait n'était pas qu'une illusion et s'il n'était pas toujours dans une cellule sur Talos IV, jusqu'à ce que, lors d'une mission, il interrogea Spock à ce sujet. Spock rejeta clairement cette idée, jugeant extrêmement improbable que les Talosiens aient pu créer une illusion si parfaite qu'aucun membre de l'équipage n'ait pu la percer à jour. Ce roman déclarait que ses parents se nommaient Charlie Pike et Willa McKinnies, et que Pike avait vécu sur Elysium dans son enfance.

Dans le roman Unity, Ezri Dax déclarait que Pike faisait partie de la mission commune Starfleet-Trill où un être parasite fut découvert pour la première fois. À l'époque, Pike était capitaine de flotte. Ceci est tiré de l'œuvre The Lives of Dax.

Le roman The Enterprise War décrivait les aventures de l’Enterprise et de son équipage pendant la guerre de 2256-2257 opposant la Fédération aux Klingons.

Liens externes[]

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