Le terme détecteur (scrupteur ou scanner, ou senseur) désignait tout appareil permettant de scanner, enregistrer ou observer de quelque manière que ce soit l'environnement d'un vaisseau, d'une station spatiale ou d'un individu.
Il pouvait s'agir d'appareils aussi simples qu'une caméra vidéo ou un télescope optique, mais le terme englobait également une myriade de dispositifs complexes conçus pour observer un aspect spécifique de la matière, de l'énergie, du subespace, de l'espace, du temps ou d'un corps céleste.
Utilisation à bord des vaisseaux
Les détecteurs, sous toutes leurs déclinaisons, jouaient un rôle essentiel dans les voyages spatiaux.
Tous les types de détecteurs, depuis les détecteurs de navigation jusqu'aux analyseurs automatiques récoltaient des données pouvant être analysées par les ordinateurs ou le personnel de bord.
Détecteurs actifs et passifs
Il existait deux types de détecteurs : les détecteurs actifs et les détecteurs passifs.
Les détecteurs passifs se contentaient de recevoir les émissions qui arrivaient de l'espace et des objets qui l'entouraient. Par opposition, les détecteurs actifs émettaient un rayonnement, pour obtenir en retour une "image" de l'objet qu'il scannait. Un scan passif était moins intrusif qu'un scan actif, et risquait moins d'être remarqué. En contrepartie, il permettait de récolter moins d'information. ("Star Trek: The Motion Picture")
Détecteurs courte et longue portée
On distinguait également des détecteurs à courte et à longue portée.
Limites
Il existait plusieurs façons d'échapper à des détecteurs, mais le plus fréquent était le recours à un sensor screen[à traduire]. (TOS: "The Mark of Gideon")
Certains matériaux, ou certaines radiations pouvaient également affecter les scans. (TNG: "Who Watches the Watchers?", "The Pegasus")
Mais pour véritablement échapper à un scan, il fallait en fait modifier la structure moléculaire d'un objet. (TOS: "Obsession")